L’illusion comique de Corneille par Mathieu Amalric le 17 décembre sur France 2

Mathieu Amalric - photo sceneweb.fr

Lorsque Muriel Mayette, l’administratrice de la Comédie Française a demandé à Mathieu Almalric de choisir une œuvre du répertoire pour la porter à l’écran, le cinéaste est allé chercher sur ses étagères les livres en sa possession. Il n’en n’a trouvé qu’un seul : « L’illusion comique » de Corneille. Un livre qu’il a ouvert et lu pour la première fois. « Je n’ai rien compris » avoue t-il sans embarras ! Comme on le comprend, l’œuvre de Corneille est l’une des pièces les plus exigeantes du répertoire mais écrite dans une langue magnifique. L’acteur et réalisateur s’est donc lancé dans une lecture acharnée de la pièce, lisant et relisant chaque passage, et a accepté le défi lancé par la Comédie Française : réaliser en 12 jours un film de cinéma dans des décors extérieurs avec la troupe. Comme lui cette saison d’autres réalisateurs ont relevé le défi. Claude Mouriéras  avec « Partage de midi » d’après Paul Claudel et Olivier Ducastel et Jacques Martineau avec « Juste la fin du monde ». Il s’agit pour Muriel Mayette « d’inventer un autre rapport à l’image ». Elle a donné carte blanche à chacun des réalisateurs, à condition de ne pas faire « Molière dans le foin ! ». 

Mathieu Amalric a transposé l’action dans un grand hôtel parisien – en l’occurrence l’Hôtel du Louvre en face du Français. Le magicien de la pièce est donc le concierge aux clefs d’or de l’hôtel (Hervé Pierre). Il va aider Pridamant (Alain Lenglet) à remonter le cours de l’histoire afin de connaître de la vie de son fils Clindor (Loïc Corbery) dont il a perdu la trace depuis 10 ans. Le film de Mathieu Amalric se regarde comme un polar. Il y a une véritable tension dans l’action : une voiture est détruite à la hache dans un parking, on tire des coups de feu…Amalric a pensé à « Détective » de Godard pendant le tournage, et a très bien réussi à s’affranchir de la langue en alexandrins de Corneille pour ne retenir que 520 vers les 1825 qu’en compte la pièce aidé en cela par les formidables acteurs du français pour qui le texte de Corneille est digéré depuis longtemps. Pendant le tournage du film, les comédiens jouaient la pièce le soir sur la scène de la salle Richelieu. Un Corneille moderne à voir jeudi 17 décembre à 22h50 sur France 2. 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr 

L’illusion comique de Corneille 

Un film de Mathieu Amalric 

Image Isabelle Razavet 

Assistant caméra Stephen Mack 

Électricien Pierre Bonnet 

Étalonnage David Haddad 

Son Olivier Mauvezin 

Assistant son Antoine-Basile Mercier 

Assistante mise en scène Elsa Amiel 

Musique originale Martin Wheeler 

Décors Hervé Dajon 

Assistant décorateur Lorenzo Jauneau 

Maquillage et coiffure Chloé van Lierde 

Costumes Elisabeth Mehu 

Montage Annette Dutertre 

Assistante monteuse Caroline Detournay 

Montage son Séverin Favriau 

Assistante montage son Margot Testemale 

Détection Fred Mays 

Post synchronisation Hubert Teissedre, Cédric Lionnet 

Perchmann Pierre Picq 

Bruitage Nicolas Becker 

Mixage Stéphane Thiebaut 

Direction de production Charlotte Ortiz 

Administratrice de production Véronique Hallot 

Secrétaire de production Florence Cohen 

Régisseur général Karine Petite 

Régisseurs adjoints Mathilde Cheval, Rodolphe Durand 

Renfort régisseurs adjoints Delphine Dehay 

Producteurs exécutifs Hugues Charbonneau, Marie-Ange Luciani 

Assistante de production Maïté Peltier 

Producteurs délégués Gilles Sandoz, Hugues Charbonneau, Pierre Thoretton 

La Comédie-Française 

Administrateur général Muriel Mayette 

Délégué général des productions extérieures Olivier Giel 

Avec la participation de France Télévisions 

Unité de programmes fiction France Télévisions Vincent Meslet, Paule Zajdermann 

Attachée de presse Nathalie Rouanet 

Avec la participation de TV5 Monde 

Avec le soutien du Centre National de la Cinématographie 

Les producteurs et le réalisateur remercient chaleureusement Philippe Di Folco – Diane De Domecy – Nicolas 

Barruyer – Alessandro Cresta – Stéphanie Doat Lincourt – François Compan Jérôme Tonson – Jean Daniel 

Pillault – Gina Barbier – Boris. 

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