D’après dossier de presse. Le théâtre de Marivaux reprend la devise de la comédie castigat ridendo mores, corriger les mœurs par le rire. Sur l’île de nulle part, deux couples de maîtres et d’esclaves échangent leur condition le temps d’un cours d’humanité. A travers cette situation quelque peu extraordinaire Marivaux parle de la liberté, de la condition humaine, de l’humiliation et de la cruauté. N’oublions pas qu’il participe au début du siècle des Lumières où l’Homme devient le centre des réflexions. L’œuvre marivaudienne est contemporaine d’une société en évolution. Les barrières entre les classes sociales deviennent plus mouvantes, sans pour autant disparaître. Cette pièce demande que nous nous interrogions sur la place de l’homme dans la société à cette époque mais également à l’heure d’aujourd’hui. La notion d’égalité entre les hommes est fixée en France avec la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, son article 1er dit : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Notre pièce, elle, a été écrite en 1725, c’est-à-dire soixante ans avant cette déclaration historique, et en 2009, date à laquelle nous montons cette pièce, l’égalité entre les hommes est toujours un sujet central de notre société.
La pièce de Marivaux n’est donc pas tombée en désuétude, et nous pousse à nous demander comment nous, jeune compagnie, l’entendons.
Elodie Albert, Euphrosine
Aurélia Decker, Trivelin
Clément Vieu, Iphicrate
Cédrick Spinassou, Arlequi Laure Portier, assistante mise en scène (en alternance Euphrosine )
Vica Zagreba, metteur en scène , Cléanthis
Laurence Barres, costumière
Alice Gervaise, scénographe
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