Les veillées, c’est un spectacle constitué d’une mise en oeuvre de performances, d’actions artistiques qui génèrent l’écriture de textes, de chorégraphies et la fabrication de films qui rendent compte de la rencontre d’artistes avec des populations. C’est rendre compte d’une histoire, une drôle d’histoire simple. C’est créer à partir de ce que les gens nous racontent et à partir de ce qu’on a besoin de dire sur le monde. C’est aller à la rencontre et en rendre compte à la manière d’artistes qui s’emparent du réel et qui prennent position (politiquement, artistiquement, je veux dire). Le fil de l’oeuvre qui se fabrique au long des entrevues, des errances et des performances, c’est la ville ou les quartiers en question.
Non contents de fabriquer nos spectacles pour dire notre désir de justice sociale et d’égalité sur les plateaux de théâtre, nous descendons dans la rue, à la sortie des supermarchés, sur les places publiques, nous allons dans les cages d’escalier pour discuter et développer en direct le processus de création avec les acteurs vrais des quartiers. Faire du spectacle vivant. C’est faire du spectacle vivant ! Et on y mêle danse, théâtre, vidéo, cirque et paroles d’habitants.
Les veillées, ce sont des créations successives. Chaque veillée est un nouveau spectacle conçu avec les acteurs d’une ville où la compagnie s’installe. Le spectacle particulier des veillées sort de l’ordinaire. Il se crée au fur et à mesure des rencontres, de la présence de la compagnie ici, là, ou ailleurs comme un travail en évolution qui se termine par une représentation qui raconte la cité, l’art, les populations vus par une troupe d’artistes – errants – vagabonds – flâneurs – situationnistes qui hument, respirent, discutent, dansent. Au coin d’un bar, au milieu d’une rue, au balcon d’un immeuble, près d’un arrêt de bus.
Au final une représentation qui mêle tous ceux que ça intéresse et ceux qui ont participé à l’aventure. Des gens qu’autrement rien ne réunirait. C’est ça l’histoire, c’est ça le risque ! Sinon à quoi bon. Guy Alloucherie, décembre 2004
Les veillées
Collectif de création Guy Alloucherie, Jérémie Bernaert, Martine Cendre, Didier Cousin, Flora Loyau, Frantz Loustalot, Howard Richard
Avec les habitants des quartiers
Les acrobates, comédiens, danseurs, techniciens qui ont participé aux Veillées : Marie Letellier, Frédéric Arsenault, Mathilde Arsenault-Van Volsem, Camille Blanc, Marion Collé, Iffra Dia, Alexandre Fray, Hervé Hassika, Dorothée Lamy, Hassan Razak, Pierre Staigre, Guillaume Legras, Catherine Pavet, Lionel About, Leïla Ariche, Frédéric Barrette, Blancaluz Capella, Mathieu Gary, Manuelle Haeringer, Caroline Masini, Rafael Moraes et Tamires Souza dos Santos, Eros Valerio, Paulo Chamon, Rubia Neiva, Rodrogo Rojas, Cynthia Domenico, Marco Diniz, Howard Richard, Charles Davidson, Ester França Monteiro de Barros, Marisa Riso, François Paco Meslouhi, Mascote, Fabio Dornas, Sébastien Radouan, Isabelle Ribot, Eva Sol, Marie Louët, Mourad Bouhlali, Marie Bouts, Joris Frigerio, Matthieu Renevret, Matthieu Desseigne, Sarah Cosset, Yannick Bourdelle, Thierry Montaigne, Fatiha Mellal, Sabine Gautrain sous la direction artistique de Guy Alloucherie
PRODUCTION
Compagnie Hendrick Van der Zee
Culture Communescène nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais.
Avec le soutien de la DRAC Nord – Pas-de-Calais, du Conseil Régional du Nord – Pas-de-Calais, du Conseil Général du Pas-de-Calais.Portraits
05 > 13 mars 2016 • Cité des provinces • Lens
Veillées
12 mai • Théâtre de l’Agora • Évry
Veillée Redoute acte 2
21 mai > 04 juin 2016 • résidence à Wattrelos
10 et 11 juin (option) • restitution à Wattrelos
17 et 18 juin (option) • restitution lors du Festival des Tréteaux de France à l’Epée de Bois, Cartoucherie
Dans un temps suivant, en 2016-2017, une pièce de théâtre écrite par Ricardo Monserrat sera mise en scène par Guy Alloucherie (coproduction Les Tréteaux de France » et la Cie HVDZ).
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !