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Les rencontres chorégraphiques de Saint-Denis 2012

À la une, Agenda, Bobigny, Danse, Montreuil, Mulhouse, Paris

Pour cette nouvelle édition du festival qui se déroule dans dix théâtres du département, les artistes chorégraphiques invités révèlent des aventures artistiques et humaines en ouvrant le champ du regard vers des horizons cosmopolites.

Rendez-vous annuel avec le public, les oeuvres présentées nous font découvrir des singularités, des solidarités et revendiquent la place des corps en lutte, en résistance dans nos sociétés.

Des états de corps, une conscience poétique et politique traduisent ces rencontres qui proposent un rendezvous avec le public où le désir de découvrir des univers, des écritures est un enjeu et un risque vital pour l’art et les lieux de création.

Inscrire aussi ce projet au coeur des villes de la Seine-Saint-Denis pour dialoguer et partager autour d’une scène artistique contemporaine où les artistes se font l’écho du présent. Anita Mathieu, Directrice

Perrine Valli

Suisse / France

Solo

Si dans cette chambre un ami attend…

MC93 / Bobigny

Sal le Christ ian Bourgois

Vendredi 4 mai – 19h30

Samedi 5 mai – 19h30

conception, chorégraphie et

interprétation Perr ine Vall i

son Éric Linder

lumières Laurent Schaer

scénographie et costumes

Thibault Vancraenenbroeck

product ion Compagnie Sam-Hester

coproduction ADC / Genève, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis

sout ien Ville de Genève, Loterie romande genevoise, Pro Helvetia

partenaires Micadanses / Paris,

Berlin Tanz Wagt

durée : 60 min

www.perrinevalli.fr

Ma recherche s’articule sur le lien entre narration et abstraction ou comment le narratif peut-il rencontrer l’abstrait sans pour autant tomber dans les pièges spécifiques à chacun de ces registres. Depuis 2008, mon travail chorégraphique cherche à mettre en scène des sujets sociétaux et politiques qui questionnent l’identité sexuelle… Dans ce nouveau projet, je souhaite continuer à explorer cette thématique mais sous l’angle de la construction identitaire. Ce spectacle sera un solo, que j’interprèterai en la présence sur scène d’un figurant masculin.

Au niveau théorique, plusieurs figures que l’on retrouve dans la mythologie et la psychanalyse, comme OEdipe, Peau-d’âne ou Électre, serviront de source d’inspiration. Il ne s’agira pas de représenter ces histoires sur scène mais plutôt de travailler sur l’aspect mental et imaginaire qui en découle et de les traiter de manière abstraite par la danse. Trois axes principaux de ces textes seront en revanche traités sur scène : la relation, la mort et la sexualité. Il s’agira de créer un espace intérieur, telle une chambre, qui sera inspiré des tableaux des peintres Balthus et Hopper. Métaphore d’un espace identitaire, tel que le décrit Virginia Woolf dans Une chambre à soi. La pièce sera construite autour d’une atmosphère par la lumière claire-obscure afin de donner à la chorégraphie un aspect imaginaire, fantasmatique et irréel. La recherche chorégraphique sera abordée sous deux angles : un travail sur des postures corporelles « explicites » (regarder, attendre, dormir, lire, sortir, entrer etc.) et sur des mouvements plus abstraits traduisant, en quelque sorte, des sensations internes difficilement reconnaissables comme ressentir, souffrir, penser, aimer, rêver, angoisser…

« Si dans cette chambre un ami attend… » est une phrase empruntée à Emily Dickinson dont le livre Lettres au maître, à l’ami, au précepteur, à l’amant est la source d’inspiration principale de cette pièce. Note d’intention de Perrine Valli

Emmanuelle Huynh

France

Pièce pour 7 danseurs

MC93 / Bobigny

Sal le Oleg Eff remov

Vendredi 4 mai – 21h00

Samedi 5 mai – 21h00

Augures

conception et chorégraphie

Emmanuel le Huynh

collaborateur artistique

Pascal Quéneau

fabrication et interprétation

Nuno Bizar ro, Tal ia De Vries,

Yoann Demichelis, Corinne Garcia,

Fragan Gelkher, Christophe Ives,

Betty Tchomanga

interprètes associés au travail

Madeleine Fournier ,

Johann Nöhles, Marie Orts,

Aline Landreau

dispositif scénographique et costumes

Nadia Lauro

lumières Yannick Fouassier

son Olivier Renouf

conseiller Alexandre Del Perugia

réalisation des costumes Michèle Amet

photographies Marc Domage

direction technique et régie plateau

François Le Maguer

régie son Alain Cherouvrirer

product ion Centre national de danse

contemporaine (CNDC), Angers

coproduction Rencontres chorégraphiques

internationales de Seine-Saint-Denis

durée : 60 min

www.cndc.fr

De Mùa, son solo fondateur, à Cribles sa dernière pièce, Emmanuelle Huynh renouvelle à chaque création son écriture chorégraphique, la plupart du temps en croisement avec d’autres disciplines.

[Un] film de Stanley Kubrick d’après un roman de Stephen King, irrigue cette création à travers le personnage de l’enfant, Danny, et de l’adulte. « Shining était là précédemment pour mon duo Futago (2008) dans le cadre Monster Project » reprend Emmanuelle Huynh. « Ce qui continue de me passionner c’est la transformation de l’enfant en adulte. L’adulte sacrifie des pans de son enfance pour devenir sans cesse un adulte. »

Pour la chorégraphe et directrice du CNDC d’Angers, il convient « d’arriver à rendre sensible le fait qu’on recèle en soi-même les enfants que l’on a été, des doubles et aussi des forces contradictoires. On est beaucoup de choses au fond. A l’intérieur de nous il y a pas mal de forces opposées ». Shining est donc une constante « parce qu’il y a des forces psychiques puissantes dans ce film. Il y a ce père, effrayé, qui recule de la chambre 237…. j’ai cru au premier abord qu’il chutait alors qu’en réalité, il ne tombe jamais ». Emmanuelle Huynh a voulu comprendre pourquoi cela la touche. « La chute est aussi l’entrée dans la modernité en danse. De cette image que je croyais voir dans Shining, j’ai fait une matière. De même pour l’enfant dans le film qui se parle à lui-même, Dany parle à Tony qui voit des choses qui se sont passées ou qui vont se produire. Dans cette fiction qui ne m’appartient pas je voyais des démultiplications de soi ». Philippe Noisette, extrait d’un entretien pour le CNDC, février 2012

Aurélie Gandit

France

Solo

La Dynamo de Banlieues Bleues / Pantin

Mercredi 9 mai – 20h30

Jeudi 10 mai – 20h30

12 mai 2012 : Week-end Danse, La Filature de Mulhouse                   

Histoires de peintures

conception, chorégraphie, interprétation

Aurélie Gandit

accompagnement sonore Yvain Von Stebut

regard extérieur Marie Cambois

coproduction Compagnie La Brèche-Aurélie

Gandit, Rencontres chorégraphiques

internationales de Seine-Saint-Denis

accueil studio Centre chorégraphique

national du Havre

sout ien CCN Ballet de Lorraine et Arsenal de

Metz-EPCC Metz en scènes

partenaires financiers Conseil Régional de

Lorraine – Aide à la création, DRAC Lorraine –

Aide à la création – Arts Plastiques

durée : 30 min

Histoires de peintures est une traversée chorégraphique des textes de l’historien d’art Daniel Arasse. Associant la voix enregistrée et la danse, ce solo tente d’incorporer par le mouvement dansé les textes jubilatoires de cet historien d’art qui faisait « joyeusement de l’histoire de l’art, en artiste » pour susciter le désir de voir et revoir mieux la peinture.

Ce solo s’appuie sur un extrait du livre Histoires de peintures (Ed. Denoël) qui regroupe une transcription des 25 émissions proposées par Daniel Arasse sur France Culture pendant l’été 2003.

Julie Dossavi

France

Pièce chorégraphique et musicale

Maison du Théâtre et de la Danse / Épinay-sur-Seine

Samedi 12 mai – 20h30

Dimanche 13 mai – 16h00

Cross & Share

pour 3 interprètes

conception Julie Dossavi

chorégraphie partagée Jul ie Dossavi,

Hamid Ben Mahi , Serge-Aimé

Coulibaly, Thomas Lebrun

mise en scène Julie Dossavi et

Michel Schweizer

dramaturgie et scénographie

Michel Schweizer

interprétation danse Julie Dossavi

interprétation chant Moïra

interprétation piano et composition

musicale Olivier Oliver

textes Michel Schweizer

lumières Ivan Mathis

costumes Julie Dossavi

régie générale Alain Unternher

régie son Olivier Favre

product ion Compagnie Julie Dossavi

coproduction Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Les Treize Arches / Nouveau Théâtre de Brive, Compagnie Hors Série, Centre chorégraphique national de la Rochelle – Poitou-Charentes, Kader Attou – Compagnie Accroprap et CNCDC Châteauvallon – accueil studio sout ien les Ballets C de la B – Gand (Belgique), Maison des 3 Quartiers, Centre de Beaulieu et Espace Mendès France – Poitiers, Centre national de la danse – Pantin, Centre chorégraphique national de Tours, Maison du Théâtre et de la Danse d’Épinay-sur-Seine

La compagnie Julie Dossavi est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication / Drac Poitou-Charentes au titre de l’aide à la compagnie, la Région Poitou- Charentes et le Département de la Vienne par qui elle est conventionnée

durée : 60 minutes

www.cie-juliedossavi.com

J’ai demandé à trois auteurs d’écrire pour et avec moi. Thomas Lebrun, Serge Aimé Coulibaly et Hamid Ben Mahi ont répondu à ma proposition avec beaucoup d’enthousiasme. En écho à notre travail commun, je composerai la quatrième pièce de cette création. Michel Schweizer suivra l’aventure et signera la mise en scène. J’ai aussi demandé à deux musiciens de rejoindre le projet avec des propositions de facture classique. Moïra est chanteuse, Olivier Oliver pianiste, séparément ou ensemble, ils seront avec moi sur scène. Je crois pouvoir dire que c’est un projet sur le désir et nous sommes curieux de laisser monter à la surface ce qu’il va advenir d’un travail conduit en toute liberté, en toute confiance, sans thématique particulière, avec cette façon de faire justement, cette démarche tenant lieu de propos artistique initial. Ce projet est aussi l’occasion pour moi de partager ce que j’aime avec des chorégraphes dont j’apprécie l’oeuvre : créer, interpréter, relever un défi d’endurance, séduire, faire rire, et, d’autant plus ici, jouer des personnages, me glisser dans leur peau, passer de l’un à l’autre en un instant, pour doucement, sans faire de bruit, enivrer le public. Note d’intention de Julie Dossavi.

Elli Medeiros & Mickaël Phelippeau

France

Duo

Le Forum / Blanc-Mesnil

Sal le Betsy Jolas

Mardi 15 mai – 19h30

Mercredi 16 mai – 19h30

Sueños

pièce chorégraphique de et avec

Elli Medei ros et

Mickaël Phelippeau

son, mix et guitare Éric Yvelin

création lumières Érik Houiller

assistantes Pascale Paoli ,

Valérie Castan

product ion bi-p association

coproduction Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Le Quartz / Scène nationale de Brest, Scène nationale d’Orléans aide à l a création Région Centre

sout ien La Ferme du Buisson, Marne-la- Vallée, Ménagerie de Verre, dans le cadre des Studiolab, Paris, Laboratoires d’Aubervilliers,

Théâtre de Gennevilliers – Centre dramatique national de création contemporaine, Collector Lille 2011, dans le cadre du projet Code de Nuit © Cécile Paris

l’association bi-portrait est conventionnée par le Conseil régional de la Région Centre résidence Emmetrop / Bourges

durée : 60 minutes

www.bi-portrait.net

www.elli-medeiros.com

Sueños est une pièce chorégraphique en forme d’autoportrait à deux têtes. Elli voulait danser, Mickaël chanter, c’est comme s’ils s’associaient pour offrir à l’autre son rêve. Et si Mickaël faisait danser Elli, et si Elli faisait chanter Mickaël… Tel serait le point de départ. Finalement, Elli fera aussi danser Mickaël et Mickaël fera chanter Elli ! Sueños, un désir de rencontre qui cristalliserait en un échange de rêves. Sueños, deux corps et deux cœurs, un couple frère et sœur qui s’est mis en tête de réaliser les rêves de l’autre… Sueños, les rêves que l’on fait en dormant et ceux que l’on fait éveillé, l’espoir et le désir.

DD Dorvillier

Pièce pour 4 interprètes

Le Forum / Blanc-Mesnil

Salle Barbara

Mardi 15 mai – 21h00

Mercredi 16 mai – 21h00

Danza Permanente

États-Unis

chorégraphie et concept DD Dorvil lier

environnement sonore et direction

musicale Zeena Parkins

interprétation Fabian Barba,

Nuno Bizar ro, Walter Dundervill ,

Naiara Mendioroz

assistante artistique Heather Kravas

lumières Thomas Dunn

régisseur technique Jeff Englander

production Milka Djordjevich

production Human future dance corps

coproduction Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, The Kitchen – New York, Etats-Unis ; STUK Kunstencentrum – Leven, Belgique ; Centre national de danse contemporaine – Angers ; PACT Zollverein – Essen, Allemagne

sout ien MAP Fund avec l’aide de la Doris Duke Charitable Foundation et de la Andrew W. Mellon Foundation, French-US Exchange in Dance, National Dance Project / New England Foundation for the Arts, Services culturels de l’Ambassade de France à New-York, French America, Cultural Exchange soutenu par la Doris Duke Charitable Foundation et la Florence Gould Foundation, Bourse de recherche chorégraphique de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation résidence STUK, PACT, Performing Art Forum, CNDC Angers, Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolab

durée : 60 minutes

La chorégraphie de Danza Permanente provient d’une composition musicale réalisée à Vienne il y a deux siècles par un homme sourd. DD Dorvillier et Zeena Parkins ont analysé la composition de l’opus 132 en la mineur pour quatuor à cordes de Ludwig van Beethoven. La partition se décompose en cinq mouvements, dont un plus long au centre, l’émouvant Heiliger Dankgesang (chanson de remerciement), série de molto adagios interrompue par deux vigoureux passages andante. L’un des derniers quatuors à cordes du compositeur, écrit deux ans avant sa mort, qui est complexe et techniquement exigeant. Il s’est imposé dans le projet pour ses contrastes extrêmes, parfois doux et tendres ou vifs et presque superficiels, ainsi que pour sa profondeur et son intensité émotionnelle. Nous la transposons ici en matière visible, interprétée par chacun des danseurs qui prend en charge la partition d’un instrument différent (1er violon – Naiara Mendioroz, 2ème violon – Fabian Barba, alto – Nuno Bizarro, violoncelle – Walter Dundervill). Ils incarnent la structure musicale, les comportements et les dynamiques d’un quatuor dans le temps et l’espace. Dans cette performance, les danseurs se comportent comme le son, dans leur devenirmusique visible. Ils vous proposent de regarder dans le quasi-silence, comme si vous écoutiez de la musique dans une pièce obscure. L’environnement acoustique créé par Zeena Parkins et la lumière par Thomas Dunn suivent la partition et encadrent cette musique visible.

Matija Ferlin

Croatie

Solo

Centre national de la danse / Pantin

Studio 3

Mercredi 23 mai – 19h00

Jeudi 24 mai – 19h00

Vendredi 25 mai – 19h00

SAD SAM Lucky

 chorégraphie et interprétation

Mat ija Fer lin

dramaturgie Goran Ferčec

texte Srečko Kosovel

musique Luka Prinčić

scénographie Mauricio Ferlin

lumières Saša Fist rić

costumes Matija Ferlin

graphisme Tina Ivezić

visuel Christophe Chemin

photographie Danko Stjepanović

assistant de projet Ana Kovačević

product ion Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Centre national de la danse – Pantin

coproduction·Zagreb dance center, Emanat organisat ion Emanat

partenaire Festival de danse et théâtre non verbal – San Vincenti

soutiens Ministère de la Culture de la République de Slovénie, la municipalité – Ville de Ljubljana, la municipalité – Ville de Pula

durée : 60 minutes

www.matijaferlin.com

tournée : 20 au 23 juillet 2012 : Dance & Non Verbal Theatre Festival, San Vincenti (Croatie)

En 2004, Matija Ferlin entame les épisodes d’une série baptisée Sad Sam, ce qui en croate signifie « Maintenant je suis », mais dont il aime qu’en anglais elle signifie « Triste Sam », produisant ainsi d’emblée une ambiguïté entre sa présence personnelle et la création d’un personnage et insistant sur le « ici et maintenant », cette attention à l’instant présent, qui caractérise son travail. Cette fois, le chorégraphe a adjoint le complément de titre « Lucky » qui est pour lui la traduction en anglais de « Srečko », prénom de l’auteur slovène duquel il s’inspire pour cette pièce.

Catherine Diverrès

France

Solo

Centre national de la danse / Pantin

Grand Studio

Mercredi 23 mai – 20h30

Jeudi 24 mai – 20h30

Vendredi 25 mai – 20h30

8 au 15 novembre 2012 :

Théâtre national de Chaillot, Paris

Ô Senseï…

chorégraphie et interprétation

Cather ine Diverrès

collaboration artistique et scénique

Laurent Peduzzi

lumières Marie-Christine Soma

costumes Cidalia da Costa

musiques Keiji Haino, Seijiro

Murayama, Frédéric Chopin, Ingrid

Caven, J.S. Bach

product ion Compagnie Catherine Diverrès / Association d’octobre

coproduction CDC – Les Hivernales, Centre national de la danse – Pantin, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine- Saint-Denis, Musée de la danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Centre chorégraphique national de Caen / Basse-Normandie dans le cadre de l’accueil-studio

remerciements Collectif Rennes Métropole

durée : 34 minutes

En juin 1981, nous découvrons Kazuo Ohno à Paris dans une représentation d’Argentina. Octobre 1982, mars 1983 : rencontre et travail avec Kazuo Ohno à Kamihoshikawa. Création d’Instances au Japon avec Bernard Montet. Trente ans ont passé. Rendre hommage à Kazuo Ohno serait possible mais on ne peut en aucune façon tenter de revisiter le chemin que lui-même a fait concernant La Argentina. Quoique ?… ce pourrait être une tentation, une peu folle ! L’art d’Ohno est tellement singulier, que dans le langage du Butô, il est butô lui-même, manière de trait d’union entre le monde des morts et le monde des vivants. Donc, raisonnablement il s’agira d’autre chose, mais… s’en approchant. (…)

[Il] n’y a pas de Japon vécu pour moi sans la présence d’Ohno. Et ce fut une révolution profonde, radicale, de tout mon être. De tout langage et vocabulaire chorégraphique accumulés pendant des années d’apprentissage, j’ai fait table rase. Arrivée danseuse au Japon, j’y suis devenue chorégraphe. Cependant Kazuo Ohno était un Danseur…

Après avoir été pendant des années danseuse et chorégraphe, puis uniquement chorégraphe, voici qu’avec ce projet, la question de l’acte de danser se repose à moi. Mon dernier solo, Stances II, date de 1997 ! Extrait de la note d’intention de Catherine Diverrès.

Clara Furey & Benoît Lachambre

Nouveau théâtre / Montreuil

Sal le Jean-Pierre Vernant

Vendredi 1er juin – 21h00

Samedi 2 juin – 21h00

Chutes Incandescentes

au même programme : Liat Waysbort et Jan Martens

Canada, Québec

Duo

concept et chorégraphie

Benoît Lachambre

musique et direction musicale

Clara Furey

interprétation Benoît Lachambre et

Clara Furey

d’après les textes de Jellal ludin Rûmi ,

en anglais, Benoît Lachambre, en

français, inspiré du Mahâbhârata et

Clara Furey, Nobody Knows et Black

Crown

lumières Lucie Bazzo

scénographie Benoî t Lachambre avec

la collaboration d’Annick

La Bissonnière

création des accessoires Alain Jenkins

regard extérieur Cél ine Bonnier ,

Daniele Albane, Rachel Tess

direction technique Kar ine Gauthier

product ion Par B.L.eux, Montréal

coproduction Festival TransAmériques, Montréal, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Agora de la Danse, Montréal

soutien financier Conseil des arts duCanada, Conseil des arts et des lettres duQuébec, Ministère des affaires étrangères duCanada, Conseil des arts de Montréal

remerciement Théâtre de Quat’Sous,Montréal et les Ateliers de Paris-Carolyn Carlson pour leur soutien

remerciement spécial Ong Keng Sen pour le solo Comme un chat assis au bord d’un océan de lait, espérant le lécher au complet,

créé avec et pour Benoît Lachambre et qui a servi à la mise en chantier de ce travail

durée : 60 minutes

www.parbleux.qc.ca

www.myspace.com/clarafurey

Tout a débuté par l’élan de rencontres de créativités qui ont préalablement mûri séparément, avant que les sous-couches de nos fascinations ne se rejoignent. Notre cheminement dénude dans cette oeuvre, des présences occidentales profondément habitées par des mythologies orientales. Peut-être s’agit-il de l’action de puiser à la souche de nos subconscients où les fondements des croyances orientales réapparaissent alors qu’ils ont étés historiquement transmis via la négation de nos propre fondements orientaux.

Ainsi les couches des subconscients sont sans doute plus culturellement habitées qu’elles ne sont dévoilées à l’oeil nu. Comment peut-on considérer une conscience approfondie s’il n’y a pas reconnaissance des souches ? Il ne s’agit pas ici de l’action d’appropriation de cultures mais du constat, par la représentation artistique, que ces notions orientales habitent notre humanité fondamentale. Nous y délivrons tout simplement nos rêves et nos fantasmes. Nous sommes des humains qui témoignent de l’anthropologie culturelle par l’excavation de nos subconscients. Extrait de la note d’intention de Benoït Lachambre

Renseignements et locations : 01 55 82 08 01

www.rencontreschoregraphiques.com

29 avril 2012/par Dossier de presse
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