Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Les Grands Ballets Canadiens dans le cycle de la vie

À la une, Danse, Les critiques, Moyen, Paris
@ Damian Siqueiros

@ Damian Siqueiros

Au Théâtre National de Chaillot la compagnie de Montréal donne La Jeune Fille et la Mort chorégraphie en demi-teinte de Stephan Thoss.

Véritable institution dans leur pays Les Grands Ballets Canadiens de Montréal restent encore trop rare sur le vieux continent. Riche d’une belle histoire depuis leur création en 1957 sous l’impulsion de Ludmilla Chiriaeff la compagnie a su se réinventer sans cesse. De Gradimir Pankov jusqu’à Ivan Cavallari qui prendra la direction de la troupe la saison prochaine après un passage sans étincelle du côté du Ballet de l’Opéra du Rhin les canadiens entendent « faire bouger le monde. Autrement« .

Ohad Naharin, Christian Spuck ou Didy Veldman ont œuvré au répertoire des Grands Ballets Canadiens. Ainsi que Stephan Thoss chorégraphe allemand tenant d’une ligne moderne un rien dépassée. La Jeune Fille et la Mort sa création invitée à Chaillot vaut surtout pour la qualité des nombreux pas de deux servis par des interprètes à la belle énergie. Thoss voit ce ballet comme « un dialogue entre la vie et la mort ». Même si on le sent plus du côté du vivant. Il a imaginé une série de couples en scène qui montrent le désir, la maturité, l’attente. Il y a des séquences somptueuses comme ce pas de deux autour d’une table, ces courses qui finissent dans les bras l’un de l’autre.

Stephan Thoss met en avant des pas glissés, des sauts comme suspendus. Il fait dans le sur-mesure pour des danseuses à la belle énergie ( Valentine Legat, Chisato Ide, Vera Kvarcakova et Sahra Maira entre autres). C’est un peu moins réussi pour les ensembles où la compagnie sagite dans décor fait de chaises, mur-valise, porte. Le fait que l’action soit le plus souvent ramassée sur le devant du plateau n’aide pas non plus cette Jeune fille à prendre ses aises. Stephan Thoss a choisi pour sa bande-son un collage avec Philip Glass ( surprise !), Nick Cave et Warren Ellis ou Alexandre Desplat. Et Schubert quand même. Le tout manque de relief. On aura surtout durant cette soirée fait plus ample connaissance avec une communauté de danseurs attachants. C’est déjà beaucoup.

Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

La jeune fille et la mort
Chorégraphie et décor Stephan Thoss
Costumes Jelena Miletic
Lumières Marc Parent
Musique Nick Cave et Warren Ellis, Alexandre Desplat, Philip Glass, Gustav Mahler, Clint Mansell, Finnbogi Petursson, Rachel Portman, Trent Reznor et Atticus Ross, Franz Schubert, Christopher Young
Avec les danseurs des Grands Ballets Canadiens de Montréal
Production Les Grands Ballets Canadiens de Montréal
Avec le soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de Montréal, de l’Ambassadeur du Canada, des membres du Cercle de l’Ambassadeur, du Centre culturel canadien et de la Délégation générale du Québec à Paris.
Ces représentations s’inscrivent dans le contexte du 60e anniversaire des Grands Ballets, du 375e anniversaire de Montréal et du 150e anniversaire de la Confédération canadienne.
Durée 1h25

Théâtre National de Chaillot
DU 9 AU 17 MARS 2017
MARS
15h30 DIM 12
19h30 JEU 16
20h30 JEU 9, VEN 10, SAM 11, MAR 14, MER 15, VEN 17
Salle Jean Vilar

10 mars 2017/par Philippe Noisette
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Cutlass Spring : Dana Michel et la lutte des glaces
Au Lucernaire Figaro joue les acteurs
Un beau duo pour « L’Éveil du chameau »
Jean Varela humain très humain dans Tout passe
« Orchestre Titanic » n’est pas sauvé des eaux
Chez Doreen comme chez nous
L’avaleur: la satire de Robin Renucci sur le monde de la finance
Au Festival TransAmériques, Émilie Monnet et Waira Nina en immersion dans le territoire
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut