La Biennale internationale Corps-Objet-Image – Les Giboulées nous offre une plongée dans la richesse de ces pratiques. Les formes sont multiples et inventives, les formats parfois courts et intimistes, convoquant tantôt matière, tantôt marionnette, toujours à la frontière du vivant. L’objet et le corps s’empruntent l’un l’autre, se prolongent, se morcellent, se reconstituent à loisir. Le jeu avec la matière devient le miroir de nos existences charnelles.
Nous y croiserons les machines à simulacres de Pierrick Sorin, le téléscope à agrandir l’en deçà de Tim Spooner . Les mondes les plus infimes rivaliseront avec les plus grands.
Il sera parfois bien difficile de distinguer le vrai du faux, quand une histoire de l’art s’inventera sous nos yeux à partir de clichés d’un supposé Hans K .
Nous nous abandonnerons aux rêveries magnétiques et nocturnes, et autres fantaisies à dormir debout. Faust , Pandora , Actéon , Manto , Orphée : nous y verrons des histoires anciennes revisitées.
Pendant plus d’une semaine, 25 propositions et plus de 100 rendez-vous avec Haleb , Heggen , Garcia- Romeu, Gebert, Jacquelin, Larroche, Meunier, Paré, Sims, Sorinet bien d’autres, investiront les salles de Strasbourg et de sa Communauté Urbaine au fil de nombreux partenariats. Les présentations de projets nous inviteront à découvrir le frémissement de projets naissants ou en devenir.
Et pour les inconditionnels: une rencontre conviviale et quotidienne – le Club R- permettra de venir partager son expérience sensible de spectateur, d’artiste ou de chercheur pour mieux définir les avancées de la relation Corps-Objet-Image.
Les Giboulées 2014 nous dévoileront alors le fruit et la sève des recherches les plus avancées dans le domaine des arts de la marionnette. Manipulations de haute volée, émotions assurées. Edito d’après dossier de presse.
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