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Les estivants de Gorki, mise en scène Eric Lacascade

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© Brigitte Enguérand

Comme chaque été, Bassov et sa femme Barbara retrouvent leur datcha et leurs amis. Sont présents Carélie, sa soeur, son jeune beau-frère, son secrétaire, l’ingénieur Souslov, sa femme Youlia, le médecin Doudakov, Olga sa femme, le propriétaire Rioumine. Arrivent également l’étudiant Zimine, l’oncle Deuxpoints, et Sonia. Les vacances paisibles sont troublées par l’arrivée de l’écrivain Chalimov qui entre en conflit avec le médecin Maria Ivovna. Ce petit monde douillettement embourgeoisé en sera bouleversé. Entre confidences et coups de griffe apparaissent les idéaux reniés, les amours muettes, les lâchetés, les abandons, les déceptions. Poustobafoka, le veilleur de nuit, Kropilkine, le gardien, regardent vivre les estivants… « D’un monde qui se regarde mourir à un monde qui se voit naître. Un monde ancien qui dégénère, un monde nouveau non encore parvenu à voir le jour, où, dans le clair-obscur, peuvent surgir les pires monstres comme les plus belles chimères.L’écriture de Gorki ne nous met pas en suspens par rapport au dénouement de la fiction, elle nous oblige au contraire à nous intéresser au déroulement des actions. Au présent de l’acte. Passé et futur viennent de surcroît. Ainsi Gorki est un formidable laboratoire d’analyse comportementale. Situations extrêmes, situations crise, situations crash. Évidemment. Et ces situations, il ne s’agit ni de les théoriser, ni de les commenter, ni de les imiter, il s’agit d’en être. Gorki ne produit pas un théâtre d’idées mais un théâtre matérialiste, où être est un processus d’adaptation aux circonstances de la vie, chacun devant composer entre son bonheur individuel et son désir d’appartenance à la communauté. Il s’agit de la poursuite d’une recherche sur l’acteur (être), sur notre héritage théâtral (avoir), sur la place du théâtre dans l’époque, sur la place de l’époque dans l’histoire, sur la place de l’humain dans cette histoire-là. Les personnages de Gorki ne sont là ni pour divertir, ni pour nous communiquer quoi que ce soit. Ils ne sont là ni pour nous être sympathiques, ni pour devenir nos héros ; juste ils sont là. Et il faut bien faire avec. En revanche, et c’est là où ils nous troublent, ils ont bien du mal à reconnaître et à tenir, leur place et leur rôle. L’individu chez Gorki est une découverte permanente et non une donnée fixe et définitive. On aimerait tellement pouvoir s’identifier à des personnages de théâtre, on aurait tellement besoin de guides et de lumières, mais qui voudrait s’identifier à ces gens-là, qui voudrait s’identifier à soi-même, et qui voudrait de soi comme guide ? Regardons-les oeuvrer dans ce clair-obscur, sans espoir de lendemains qui chantent, sans petites lumières scintillantes dans le lointain. Ces estivants-là tracent leur chemin dans la forêt, et les branches et la pluie fouettent douloureusement leurs visages. Et nous réconcilient avec ce que nous sommes. » Eric Lacascade, novembre 2009 

Les Estivants 

de Maxime Gorki 

mise en scène et adaptation Eric Lacascade 

avec : Grégoire Baujat Vlas 

Jérôme Bidaux Souslov 

Jean Boissery Deuxpoints 

Arnaud Chéron Doudakov 

Christophe Grégoire Bassov 

Stéphane E. Jais Rioumine 

Eric Lacascade Yakov Chalimov 

Christelle Legroux Calérie 

Daria Lippi Youlia 

Millaray Lobos Garcia Varvara 

Marco Manchisi Zamyslov 

Elisabetta Pogliani Maria Lvovna 

Noémie Rosenblatt Sonia 

Laure Werckmann Laure 

collaboration à la mise en scène Daria Lippi 

scénographie Emmanuelle Clolus 

lumières Philippe Berthomé 

costumes Marguerite Bordat 

atelier costumes Amélia Holland, Myriam Rault, Valérie Tellier 

son Marc Bretonnière 

construction décor Atelier du Grand T / Nantes, François Aubry, Jean Chrétien, 

Arnaud Quinson assistants Alice Martinache, David Botbol 

durée : 2h40 

production déléguée Théâtre national de Bretagne, Rennes 

coproduction Les Gémeaux / Sceaux / Scène nationale Compagnie Lacascade 

Les Treize Arches – Brive – les 10 et 11 mars 2011 

Théâtre de Sartrouville –  du 17 au 19 mars 2011 

Théâtre de Caen – les 23 et 24 mars 2011 

Emilia Romagna Teatro – Modène – les 16 et 17 avril 2011 

Bonlieu / Scène Nationale – Annecy – les 20 et 21 avril 2011 

Maison de la Culture – Amiens – les 3 et 4 mai 2011 

Théâtres en Dracénie – Draguignan – le 9 mai 2011 

Espace Malraux – Chambéry – les 12 et 13 mai 2011 

La Coursive – La Rochelle – les 17 et 18 mai 2011 

MC2 – Grenoble – du 25 au 27 mai 2011 

Théâtre de Cornouaille – Quimper – le 31 mai 2011 

11 février 2011/par Stéphane Capron
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2 réponses
  1. BAUDOIN Annick
    BAUDOIN Annick dit :
    21 mars 2010 à 13 h 41 min

    J’ai trouvé qu’Éric Lacascade a fait de cette pièce si russe une comédie de boulevard parisien, avec des comédiens parlant de façon peu claire d’une voix haute et hystérique. Les clowneries pathétiques des hommes m’ont paru pousser trop loin la farce, la célèbre phrase je suis trop grand pour les petites choses, trop petit pour les grandes était inaudible par le pauvre comédien qui s’escrimait à la guitare, j’ai amené des amis étrangers francophones qui n’ont pu comprendre la mauvaise diction, à cause du parti pris des voix aiguës, le must de la nudité sur scène a été une fois plus respecté sans aucune justification dramatique, ENFIN j’ai détesté, comme plusieurs autour de moi, dont la voix est étouffée par une critique bêtement unanime. Le petit parisianisme populaire est vraiment indécrottable. Enfin, en tant que russophone, je n’ai pas apprécié la traduction.

    Répondre
  2. ARPI Laurence
    ARPI Laurence dit :
    16 février 2011 à 2 h 39 min

    Il faut « en vouloir » pour confondre le niveau de travail d’Eric Lacascade avec une comédie de boulevard ! Les acteurs de haut niveau amènent sur le texte de Groki, complexe, un éclairage vivant et clair. Tout en en gardant l’épaisseur et les strates de sens, historiques, psychologiques, de l’action et des personnages, Eric Lacascade emporte la pièce dans un rythme juste, qui lui permet dans toute la grâce et la beauté de sa mise en scène, d’amener l’humour qui nous rend complice de son observation sans pitié de personnages en basculement. Tant pis pour l’académisme et l’intllectualisme, la vie gagne la scène du début à la fin et le texte est rendu au plus essentiel de son sens, pour 3 heures de grand régal théâtral.

    Répondre

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