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Les dernières heures d’Eva Braun…

Agenda, Paris, Théâtre

Ce texte à la fois passionnant et déroutant de Christine Brückner, n’a encore jamais été joué en France, il n’avait d’ailleurs, jusqu’à ce jour, jamais été traduit en français. Passionnant, car ce sont des pages terribles et fascinantes de notre histoire dont il est question. Déroutant, car Christine Brückner, aucunement intimidée par le tragique du sujet, nous brosse le portrait d’une Eva Braun amoureuse et totalement inconsciente de l’horreur qui se déroule sous ses yeux. Sous la plume de Christine Brückner, cette naïveté devient parfois comique, parfois touchante, rejoignant ainsi le principe de tragédie. Ce texte crée un sentiment déstabilisant chez le spectateur produisant ainsi un effet cathartique. Parallèlement à ce récit et au concept Arendtien de « Banalité du mal », l’écriture nous conduit vers la question universelle du temps. Elle nous interroge sur notre façon de le percevoir. Le récit n’est pas simplement histoire, mais actualité. Est-ce Eva Braun que nous avons sous nos yeux ou une actrice qui nous conduit à nous questionner sur notre positionnement face à ce passé, qui a façonné notre présent ? Force est de constater, que la banalité du mal traverse les époques, et ressemble à un Léviathan protéiforme qui aspire tout sur son passage, car elle se trouve toujours où nous ne l’attendons pas. Ce texte n’est donc pas seulement un récit historique, mais une injonction à nous interroger sur nos responsabilités face au pouvoir. Il prend parti de nous instruire sur l’impossibilité de se déresponsabiliser totalement en devenant spectateur. Il ne suffit pas de se désolidariser de l’action pour ne pas la cautionner de manière implicite. Le spectateur ou citoyen agit, sans nécessairement prendre part à l’action, et devient par ce fait complice du projet politique. Note d’intention de Jean-Paul Sermadiras

La banalité du mal

De Christine Brückner

Mise en Scène Jean Paul Sermadiras,

Jeu Patricia Thibault.

Création Lumière

Scénographie de Jean Luc Chanonat.

Création Sonore de Pascale Salkin.

du 29 mars au 19 mai

à la Manufacture des Abbesses

tous les mardis, mercredis, jeudis à 21H

27 mars 2011/par Dossier de presse
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