Les danseurs, dans la pratique que leur apporte la diversité des styles proposés, y sont entraînés à différentes techniques. Depuis plus de vingt ans, cette compagnie s’est constitué un répertoire important (86 pièces, dont 44 créations mondiales), en faisant appel à des chorégraphes privilégiant le langage, le faisant évoluer, inventant son environnement et sa mise en espace: les « post-modern « américains (Merce Cunningham, Trisha Brown, Lucinda Childs, Bill T. Jones, Ralph Lemon, Stephen Petronio ou Susan Marshall), les écrivains du mouvement (Jirí Kylián, Mats Ek, William Forsythe, Nacho Duato, Anne Teresa De Keersmaeker, Sasha Waltz) et les explorateurs de territoires nouveaux, mêlant gestuelle et images (Philippe Decouflé, ou Mathilde Monnier), ainsi que les représentants de la « jeune danse française » (Jérôme Bel, Alain Buffard, Boris Charmatz, Rachid Ouramdane, Christian Rizzo). Un pas vers le futur, englobant d’autres tendances ouvertes à la théâtralité, ainsi que la relecture décapante de quelques oeuvres de référence (Cendrillon vue par Maguy Marin, Roméo et Juliette par Angelin Preljocaj et Casse-Noisette par Dominique Boivin). On peut dire qu’actuellement le Ballet de l’Opéra de Lyon reflète la danse en mouvance dans le monde. Yorgos Loukos
QUINTETT
CHORÉGRAPHIE, DÉCOR & LUMIÈRES
William Forsythe
MUSIQUE Gavin Bryars
« JESUS’ BLOOD NEVER FAILED ME YET »
COSTUMES Stephen Galloway
AVEC 5 danseurs
WORKWITHINWORK
CHORÉGRAPHIE, DÉCOR & LUMIÈRES
William Forsythe
MUSIQUE Luciano Berio
« DUETTI PER DUE VIOLINI, VOL 1 » 1979-83
COSTUMES Stephen Galloway
AVEC 16 danseurs
Siegfried, la 2ème journée du Ring à Bastille
C’est Brünnhilde elle-même qui, à la fin de La Walkyrie, a baptisé le fils de Siegmund et Sieglinde, le héros tant attendu : Siegfried. La deuxième journée du Ring le montre dans sa turbulente jeunesse, gamin indiscipliné, dompteur d’ours et tueur de dragon. Au coeur du Ring, entre l’Adagio appassionato de La Walkyrie et le finale grandiose du Crépuscule des dieux, Siegfried est toujours apparu comme le scherzo, œuvre joyeuse et légère. Et le héros qui paraît n’est en rien un chevalier mystique ou le sauveur de tout un peuple, mais «l’homme réel et nu», en qui Wagner voit avec délice « toutes les pulsations du sang, toutes les contractions des muscles
vigoureux, dans le mouvement le plus libre ; en un mot, l’homme véritable c’est-à-dire l’homme jeune et beau dans la fraîcheur la plus éclatante de sa force qui est à l’origine de toutes les légendes primitives. »
SIEGFRIED
WAGNER
NOUVELLE PRODUCTION
MUSIQUE DE RICHARD WAGNER (1813-1883)
DEUXIÈME JOURNÉE EN TROIS ACTES
DU FESTIVAL SCÉNIQUE L’ANNEAU DU NIBELUNG
LIVRET DU COMPOSITEUR
En langue allemande
PHILIPPE JORDAN Direction musicale
GÜNTER KRÄMER Mise en scène
JÜNGEN BÄCKMANN Décors
FALK BAUER Costumes
DIEGO LEETZ Lumières
OTTO PICHLER Mouvements chorégraphiques
TORSTEN KERL ° Siegfried
WOLFGANG ABLINGER-SPERRHACKE Mime
JUHA UUSITALO ° Der Wanderer
PETER SIDHOM Alberich
STEPHEN MILLING Fafner
QIU LIN ZHANG Erda
ELENA TSALLAGOVA Waldvogel
KATARINA DALAYMAN Brünnhilde
° Débuts à l’Opéra national de Paris
ORCHESTRE DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
8 représentations du 1er au 30 mars 2011
TARIFS
180€ 160€ 135€ 110€ 80€ 50€ 30€ 15€ 5€
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