Le baobab représente le lien entre le ciel et la terre, entre le visible et l’invisible. Il symbolise la vie, la mort, ce qui dure et ce qui passe.
De l’arbre au tambour, du rythme à l’unisson, du deuil à la consolation.
Le Nkùl, est un grand tambour sculpté dans un tronc d’arbre.
Il communique avec l’au-delà et accompagne les cérémonies de passage du défunt dans de nombreuses ethnies du Cameroun.
Soutenue par un rythme irrésistible, très populaire au Cameroun, cette célébration de deuil donne pourtant lieu à de nombreuses fantaisies burlesques. On plaisante sur la vie du défunt et on rit beaucoup. C’est avec cette désinvolture qu’on accepte la mort comme un passage, une métamorphose. C’est le chemin de la consolation : accepter d’abandonner une forme pour nous tourner vers notre devenir.
Héritier d’une spiritualité africaine, Merlin Nyakam propose un théâtre global dansé, chanté et joué par sept danseurs et trois musiciens (percussions et n’goni).
L’entre deux
Chorégraphe et metteur en scène: Merlin Nyakam
Danseurs interprètes : Lisa Civico, Mylène Couasnard, Mathilde Plateau, Richard Anegbélé, Serge Tsakap, Joseph Nama Atanaga, Merlin Nyakam,
Musiciens : Bachir Sanogo, Dany Seh, Cyriaque Moaboulou.
Création lumières : Vincent Tudoce
Scénographie Rie Suzuki, Eri Fukasawa, Yosuke Sato
Costumes Chigusa Sei
© Frédéric Fourcroy
Coproduction : Maison des Ars de Créteil, Chaufferie Cie DCA • Avec l’aide à la création de la DRAC IDF et du département du Val-de-Marne • Avec le mécénat de la Caisse des dépôts et consignations • Avec le soutien de Centre des Arts du spectacle SPAC-Shizuoka Japon (aide à la scénographie) et l’accueil en résidence de la Maîtrise des Hauts de Seine, du CND Paris, du Théâtre Sénart-Scène nationale, de La Courée-Centre culturel de Collégien.
Maison des Ars de Créteil
17 et 18 novembre 2023
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