Le SYNDEAC demande la dissolution immédiate du Conseil de la création artistique présidé par Marin Karmitz et demande son abrogation au Conseil d’Etat

L’opération « Imaginez Maintenant » débute jeudi 1^er juillet. Il s’agit d’un concours destiné aux jeunes créateurs lancé par le Haut commissaire à la jeunesse et le Conseil de la création artistique. Neuf villes et neuf institutions participent à la première édition : La Maison de la Culture d’Amiens, l’Artchipel – Scène Nationale de la Guadeloupe, Le CAPC – musée d’art contemporain de Bordeaux, La MC2: Grenoble, Les Subsistances (Lyon), Marseille-Provence 2013, Le Centre Pompidou – Metz, Théâtre National de Chaillot (Paris), et Le Centre de développement chorégraphique Toulouse Midi-Pyrénées. Au moment où les entreprises artistiques et culturelles voient leurs budgets baisser, le SYNDEAC (Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelle voit d’un mauvaise œil cette opération. « Cette action est symbolique de la conduite de ces hussards dévoyés de la culture, écrit le SYNDEAC dans un communiqué. Il s’agit d’un détournement des idées et des discours d’artistes (…) d’un dévoiement du soutien aux jeunes créateurs (…) d’une malignité de la communication, dotée d’un budget conséquent, pour mettre sur orbite une officine libérale de type anglo-saxon destinée à se substituer à la DGCA ». Dans son communiqué le SYNDEAC demande « la dissolution immédiate du Conseil de la création artistique ». Le SYNDEAC a aussi déposé auprès du Conseil d’Etat deux demandes d’abrogation des décrets le constituant pour « dénoncer la mise en position de prise illégale d’intérêt de ses membres, et la restitution des sommes allouées à ce comité au ministère de la Culture (plus de 10 millions d’euros)».

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr