À cet adage « Aux hommes la transformation du monde, aux femmes la procréation » nous avons voulu répondre. Les femmes sont toujours aussi peu nombreuses à être dans les postes décisionnaires de la vie politique, économique. Le monde artistique échapperait-il à cet « atavisme » ? Il semble bien que non. Alors que 60% de femmes sortent des écoles d’art, combien de peintres, cinéastes, metteurs en scène, directeurs d’orchestre sont des femmes ? Ne sont-elles pas encore trop souvent la muse, l’égérie ou encore l’héroïne d’une création masculine ? Pourtant des créatrices, des auteures, des danseuses, des comédiennes, des chanteuses, des musiciennes, des productrices, des trimeuses… il y en a.
Les arts de la rue innovent dans l’utilisation de l’espace public, dans le rapport au public, dans le mélange des disciplines et dans la technologie. Qu’en est-il de la place des femmes dans cet univers qui ne s’interdit rien ; laissent- il plus d’espace à la création féminine ? Il semble bien que oui au vu de la richesse et l’originalité des spectacles que nous vous proposons.
La 16e édition du Printemps des rues est un coup de projecteur sur cette création au féminin qui porte un regard esthétique et une appréhension du monde singulière. Nous vous laisserons en juger au travers d’une programmation qui ne se veut pas exhaustive, nous n’en avons ni la prétention, ni les moyens…
Samedi 18, dimanche 19 et lundi 20 mai 2013
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