
Pour préparer ces 10 jours de rencontres artistiques, c’est toute une ville qui se découvre et s’investit dans ce temps fort. La ville résonne des envoûtements et des impertinences marionnettiques.
En inscrivant l’altérité, celle du marionnettiste venue du Japon ou de Slovénie comme celle du voisin de fauteuil au centre du festival, celui-ci fait rayonner et enrichit la ville, et permet à chacun de prendre une place dans l’espace public et dans l’espace du débat politique. L’avenir, chacun le sait, passe par la culture et nous avons l’opportunité avec ce Festival tout autant populaire qu’exigeant, singulier et hors-norme, de nous inscrire dans un vrai dessein d’échanges et de partage. Préservons-le. Dans le cadre de ce partage nous avons développé un panel d’actions culturelles décentralisées afin que chacun et chacune puisse faire son miel du Festival et se découvrir acteur de l’événement. Dans les rues et les quartiers, dans les cafés et chez l’habitant, dans nos 35 salles
et sous les chapiteaux, la ville bruissera des joyeux tintamarres marionnettiques.
Je salue et remercie les élus qui partagent notre projet et nous soutiennent en confiance, et toutes celles et ceux qui œuvrent avec énergie et dynamisme pour la réalisation de l’événement : les bénévoles et tout particulièrement ceux qui nous accompagnent sur de longs mois, les équipes techniques du Festival et de la Ville, notre équipe, militante et joyeuse, les stagiaires et les services
civiques.
Place maintenant à celles et ceux sans qui le Festival n’existerait pas, les artistes du monde entier qui se rassemblent et qui viennent, pantins et marionnettes dans leur besace, créer de nouveaux mondes à Charleville-Mézières !
A tous, je souhaite un bon festival : ce festival est le vôtre !
Anne-Françoise Cabanis
Directrice du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes et de l’Association Les Petits Comédiens de Chiffons



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