Le spectacle vivant touche à ce que nous avons de plus fragile et de plus fort : notre humanité. Il réunit autour de lui une communauté vibrante, multiple, curieuse qui, l’espace d’une représentation, peut s’extraire du monde réel pour mieux le voir, en percevoir plus nettement les contours, les frémissements, les soubresauts, et l’appréhender sous un jour nouveau. Grâce à la puissance de l’imagination, « l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art », selon la formule de l’artiste, poète et inventeur Robert Filliou.
L’imaginaire est au cœur de cette nouvelle édition de Momix, la trente-et-unième, sans doute la plus attendue, la plus espérée. Car si l’imaginaire est une énergie qui permet de retisser des liens, la scène est sans doute l’endroit où il s’exprime avec le plus de force. C’est là qu’une émotion partagée peut soulever une salle. C’est là qu’un élan commun peut dépasser la somme des désirs individuels. C’est ici que s’invente un nouveau vivre-ensemble. Ce qui fait la beauté et la rareté du spectacle vivant réside dans cette alliance du collectif et de l’intime. On y vit ensemble une expérience à nulle autre pareille. On devient une communauté habitée d’un même désir : ressentir, entendre, comprendre, réfléchir.
Le spectacle vivant est un art de l’éphémère qui n’existe que dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vu. Mais qui en sortent un peu plus forts, un peu plus grands. Plus enclins à rêver l’avenir, à faire la fête, à reconstruire, à refaire société. Et surtout plus vivants !
Prêts à repartir à l’aventure ?
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