Durant trois semaines, des artistes de tous horizons rencontreront le public au cours de festivités qui prendront toutes les formes : on y découvrira des agitations joyeuses ou révoltées, des festins pas comme vous croyez, des cabarets hybrides, des mouvements collectifs qui emportent tout…
Cette année encore, la programmation du festival sera largement internationale : ce sont des artistes venu·es d’Afghanistan, d’Afrique du Sud, d’Argentine, de Belgique, de Biélorussie, du Brésil, de Corée, d’Espagne, de France, de Grèce, de République démocratique du Congo, de Suisse et de Tunisie qui nous partageront leurs univers.
On partagera aussi plein d’autres choses, notamment des rencontres, des danses, des colères, des balades urbaines, de la cachaça, des rituels inventés, des larmes (peut-être), des frites (ça c’est sûr)… Des spectacles, des concerts et des fêtes qui célèbrent la diversité des formes artistiques et festives comme espaces de transformation sociale, de rencontres et d’hospitalité.
Cette année, des frites espagnoles à la soupe coréenne, en passant par le pain quechua, nous vous invitons au banquet d’une création contemporaine internationale soucieuse de ne laisser personne sur le seuil d’une humanité inclusive consacrée toujours plus à l’ouvrage de son commun. Le banquet des Latitudes mêlera les reprises d’œuvres dont la valeur inactuelle justifie de ne pas les écarter de la mémoire (Robyn Orlin, Alain Platel, Prokofiev et Shakespeare, La Ribot) mais également les créations interrogeant le rapport à notre environnement naturel, virtuel et géopolitique (Patricia Allio, Atelier Za’atar, Hubert Colas, Arkadi Zaides, Mackenzy Bergile, Pamina de Coulon).
Faire la fête sans danser ? Impossible ! Mais des danses qui expérimentent et transgressent toutes les limites, car si devenir humain, c’est apprendre à danser, c’est à condition que danser soit l’expérience d’un excès de ce qui existe déjà et non la répétition d’un rituel. Nous ferons la fête des désobéissances à toute assignation ! (Collectif Ouinch Ouinch, Jéssica Teixeira, Simon Le Borgne, Mohamed Toukabri). Et surtout, à nous, spectateur·rices de devenir acteur·rices des concerts, ateliers, bals qui parsèment ces trois semaines. Au Banquet, on y parle, on y échange, on y pense un peu aussi : Kubra Khademi, Nicole Lapierre, Stéphanie
Aflalo nous proposent du récit à la « méditation » autant de rendez-vous pour assouvir notre désir de dialogue : sans doute faut-il se parler pour accéder à ce que le discours ne parvient pas à dire. Dans Le Principe Espérance, Ernst Bloch écrivait : « l’art est un laboratoire mais aussi une fête des possibilités exécutées ainsi que des alternatives expérimentées en elles… ».
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !