Le festival Faits d’hiver 2025 prendra ses quartiers dans 20 lieux à Paris et 3 départements d’Île-de-France du 20 janvier au 15 février, avec 50 représentations et 9 créations.
Cette 27e édition trouve pour la première fois ancrage dans une thématique. Pièces de répertoire, recréations, réinterprétations et hommages font écho aux liens entre passé et présent, à la mémoire qui traverse et travaille les corps et la matière chorégraphique, l’instantanéité propre à l’acte de création qui toujours réinvente.
Le festival Faits d’hiver, qui défend depuis ses débuts une danse d’auteur accessible à tous, reste fidèle à sa ligne artistique en associant, cette année encore, chorégraphes reconnus et émergents de toutes générations et de
toutes esthétiques, petits lieux et grands lieux de danse.
Un fil d’Ariane sous-tend la programmation imaginée par Christophe Martin en partenariat avec les 20 théâtres partenaires, et qui pourrait se résumer par la notion d’hier contemporain. Ici, la question de la mémoire dépasse largement celle du répertoire pour embrasser les techniques, les thématiques, les passassions. Empreintes, traces, savoirs, tout ce qui remue en eaux profondes demande à être exposé à nouveau.
« Ni recherche du Paradis perdu, ni soumission à l’histoire, mais plutôt une constatation brute : la danse se conjugue aussi au passé, ce qui ne met pas en doute sa faculté d’innovation », ajoute Christophe Martin.
Des œuvres de répertoire, reprises, recréations (avec Thomas Lebrun, Jean-Claude Galotta/Josette Baïz, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Raphaël Cottin, la cie Mossoux-Bonté), des œuvres habitées par l’Histoire (Betty Tchomanga, Samaa Wakim, Geisha Fontaine, Daniela Clementina De Lauri), inscrites dans une filiation stylistique ou issues des danses traditionnelles (Carole Bordes, Bilaka & Adar), des œuvres qui s’intéressent au rituel (Élodie Sicard, Nathalie Pernette) et enfin trois hommages. Aurélie Berland à Christine Gérard, Emmanuel Eggermont à Raimund Hoghe et un hommage du festival à Carlotta Ikeda – figure incontournable de la danse butô qui nous quittait il y a 10 ans – à travers une conférence dansée, une création signée par trois de ses interprètes et la production d’une série de podcasts avec l’OARA, une exposition en partenariat avec le CN D et la publication d’un ouvrage coédité par micadanses et les Nouvelles Éditions Scala.
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