Trois salles de spectacles du Gard ont annoncé, dans un communiqué commun, annuler les représentations du Daudet de Philippe Caubère, visé par une enquête du parquet de Créteil pour « atteinte sexuelle sur mineur de plus de 15 ans », en 2012.
Philippe Caubère ne jouera pas Daudet ni au Cratère à Alès, ni à l’Albarède à Ganges, ni à la Maison de l’eau Albarède à Ganges (du 30 janvier au 3 février). « Compte tenu des informations parues dans la presse (…) concernant une enquête visant l’acteur Philippe Caubère, les directions des trois structures annoncent d’un commun accord la suspension des représentations ».
Une enquête préliminaire visant le comédien et metteur en scène Philippe Caubère pour « atteinte sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité » a été ouverte, lundi par le parquet de Créteil. Le metteur en scène Philippe Caubère a exprimé mardi des regrets d’avoir entamé en 2012, à 61 ans, une relation intime pendant quatre mois avec une mineure âgée de 16 ans, dans un communiqué transmis à l’AFP. « Malgré la présomption d’innocence, il nous semble en effet préférable d’attendre les suites qui seront données à cette enquête », précise le communiqué des trois structures du Gard.
Honteux. Non respect de la présomption d’innocence. Il faut écouter la parole des femmes . Mais depuis //Metoo. Je ne supporte plus ces féministes. Acharnement lamentable . Je plains les hommes . Ils n’ont plus le droit d’être galants car ils seront traités de pervers .
« ils n’ont plus le droit d’être galant sans être traité de pervers », franchement, c’est dégueulasse, les pédocriminels ne peuvent plus manipuler des mineures pour coucher avec elles a leur guise, enfoirées de féministes. Relisez vous avant d’écrire des saloperies pareilles
C’est vous, François, qui devriez vous relire. C’est lamentable de voir des directeurs de théâtre bafouer ainsi la présomption d’innocence. Ce qui équivaut à une « mort sociale » pour Caubère. Ce n’est pas tout à fait par hasard si ce comédien se trouve pris dans cette tourmente médiatique. Il a déjà connu cela il y a quelques années, étant accusé de viol. Et les médias qui étaient alors montés au créneau ajoutaient foi, pour la plupart, aux déclarations de la plaignante. Quand un tribunal prononça plus tard un jugement de non lieu (les accusations portées contre Caubère se révélant mensongères), les mêmes médias se firent étrangement silencieux. Alors évidemment, on remet le couvert, plus richement doté (je pense à un grand journal du soir).