Le CDN de Montpellier redevient Le Théâtre des 13 vents
La metteuse en scène Nathalie Garraud et l’auteur Olivier Saccomano sont désormais aux commandes du CDN de Montpellier, ils ont succédé à Rodrigo Garcia. Adieu le humain Trop humain (hTh), revoilà Le Théâtre des 13 vents. Les nouveaux directeurs ont repris l’ancienne appellation du lieu. Et pour leur première saison, ils ont choisi de présenter au public de Montpellier, deux spectacles de leur répertoire.
La metteuse en scène Nathalie Garraud et l’auteur Olivier Saccomano sont désormais aux commandes du CDN de Montpellier, ils ont succédé à Rodrigo Garcia. Adieu le humain Trop humain (hTh), revoilà L’enseigne hTh est encore vissée sur le mur d’entrée du Théâtre Grammont, mais plus pour longtemps. C’est la fin de la parenthèse Rodrigo Garcia à Montpellier, et un changement de cap pour le public du CDN, ballotté depuis plus de 10 ans dans des projets artistiques diamétralement opposés, de Jean-Marie Besset à Rodrigo Garcia. Nathalie Garraud et Olivier Saccomano souhaitent ramener un peu de sérénité à Montpellier, déjà au sein de l’équipe du CDN, et fédérer les spectateurs, ceux qui ont déserté le théâtre, et les autres, plus jeunes, attirés par la programmation détonante de Rodrigo Garcia.
Pas de nouvelle création pour le duo, Nathalie Garraud et Olivier Saccomano en 2018/2019; ils vont reprendre deux pièces de leur répertoire: Othello, variation pour trois acteurs et Ce qui gronde. Depuis dix ans, ils travaillent en troupe, et c’est
donc en troupe qu’ils arrivent à Montpellier, avec quatre acteurs dans la troupe associée: Cédric Michel, Florian Onnéin, Conchita Paz et Charly Totterwitz. Et un ensemble de créateurs, artistes associés: Marie Lamachère (Montpellier), Dieudonné Niangouna (Paris), Emma Dante (Palerme), Omar Abi Azar, Zoukak Theater Company (Beyrouth),Mylène Benoît (Lille) et Olivier Neveux (Lyon).
Tous les ans, ils proposeront un festival: les Rencontres des Arts de la Scène en Méditerranée qui se dérouleront pour la première édition du vendredi 9 nov au samedi 17 nov 2018.
Euh ma programmation ne s’opposait diamétralement à rien, et s’inscrivait au contraire dans la lignée de mes prédécesseurs (Fall, Nichet, Savary…), avec une fréquentation comparable.
M. Garcia par son projet aberrant pour Montpellier a coulé le CDN qui aura bien du mal à retrouver un public.
Claude Vilars, le 4 mars 2019 à 18h48
pour ma part je regrette grandement Rodrigo Garcia, son audace, sa fulgurance qui vont de pair avec l’innovation dont il s’est montré maître, faisant la place à de nombreuses compagnies ou nombreux collectifs ainsi qu’une qualité que je ne retrouve pas hélas dans la nouvelle équipe, le théâtre en réduction c’est tout juste du théâtre… Depuis septembre deux spectacles m’ont intéressée: « Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète », très beau texte superbement interprété, ainsi que Le Bouc, pour l’ambition humaine qu’il portait. Je ne dirai rien sur Othello pour ne pas être trop aigre, ni sur « Le Kung Fu », laissons Dieudonné Niangoura faire son chemin. Mais les « one-man-show » est-ce vraiment du Théâtre? Il manque l’interaction qui fait le piment de cet art, y intégrer les spectateurs c’est de la poudre aux yeux.
Ceci est mon point de vue, rien que cela, mais si le CDN de Montpellier doit revivre grâce à sa nouvelle équipe tant mieux!
Le projet de Rodrigo Garcia n’était pas aberrant mais innovant dans la lignée du festival d’Avignon et de sa riche variété.