En 2008 à l’occasion de la création de My space au Centre Pompidou, Jérôme Noetinger m’offre un petit livre intitulé La Danse et le Mime ciselants de Maurice Lemaître, préfacé par Isidore Isou. Je reconnais la couverture, me souvenant de l’avoir déjà acheté dix ans auparavant, chez un bouquiniste des quais de Seine. À l’époque sortant à peine de deux spectacles sur Kurt Schwitters, je n’ai sans doute pas eu envie de me plonger dans le lettrisme, mouvement par ailleurs qualifié d’imposture par les dadaïstes eux-mêmes. Le livre dormait donc dans un placard, tandis que je remontais le cours du temps en découvrant en bonne autodidacte: Gutaï, Fluxus, le Black Mountain College et la Post Modern Danse américaine, les situationnistes, le cinéma expérimental et la musique concrète… dans le désordre.
Aussi, après avoir retrouvé par un heureux hasard ce petit fascicule oublié, j’ai eu envie de m’aventurer plus loin dans l’exploration de ce qui s’est révélé être une véritable mine d’écrits théoriques, d’œuvres “à achever ou à inventer”. Et tout d’abord dans le domaine de la danse, qu’ils abordent avec le sérieux des vrais amateurs, ce “Manifeste de la danse ciselante” qui m’est apparu comme une sorte de catalogue prémonitoire des enjeux qui animent la danse contemporaine.
Le Cabaret discrépant d’après Isidore Isou
Spectacle de Olivia Grandville
collaboration artistique et lumière Yves Godin
réalisation de l’installation Michel Jacquelin et Odile Darbelley
réalisation sonore Karelle Ménine
réalisation graphique Martin Verdet
avec
Vincent Dupont ou Hubertyus Blermann, Olivia Grandville, Catherine Legrand, Laurent Pichaud, Pascal Quéneau, Manuel Vallade
production
La Spirale de Caroline, Centre de développement chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées, Musée de la Danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Centre chorégraphique national de Montpellier
dans le cadre du programme Domaines, Arcadi
avec le soutien de la DRAC Île-de-France, de l’association Beaumarchais-SACD
et de La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolab
avec le concours de Mécènes du Sud
avec l’aide à la diffusion d’Arcadi
Le Cabaret discrépant est un projet lauréat Mécènes du Sud 2010
Remerciements à Fanny de Chaillé et François Chaigneau “pour leur apport original dans cette danse”
Petit théâtre
du 25 janvier au 16 février 2013
du mercredi au samedi à 20h30, le mardi à 19h30 et le dimanche à 15h30
Discussion avec l’équipe artistique
mardi 5 février à l’issue de la représentation
Flashmob
samedi 2 février ⁄ Place Martin Nadaud, Paris 20e
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