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Le bonheur des dames de Zola

Agenda, Paris, Théâtre

Octave Mouret, patron du “Bonheur des dames”, un des premiers grands magasins fondés dans les années 1850, séducteur invétéré, développe son entreprise au détriment des petits commerces voisins. Sa rencontre avec une petite provinciale qui entre à son service, Denise, va le transformer en profondeur. Nous voyons naître trois événements majeurs :
la naissance du commerce moderne et des techniques de “marketing”, les droits sociaux et l’émancipation des femmes.
Douze comédiens pour jouer plus de vingt personnages, des costumes somptueux, de la chanson de rue, de l’opérette, de l’impressionnisme, un système astucieux de décor vidéo qui ajoute à la magie pour créer le mouvement du grand magasin.

Le bonheur des dames de Zola
Écriture et Mise en scène Florence Camoin
Avec Alexis Moncorgé, Caroline Darnay, Olivia Demorge, Laurent Feuillebois, Claire Faurot, Anna Strelva, Sarah Bloch, Sylvie Guermont, Olivier Hermel, Alain Lawrence, Pierre-Marie de Lengaigne, Xavier Girard.
Coréalisation Vingtième Théâtre et Ancrage productions.
Création ATC – Théâtre de Saint-Maur avec l’aide à la création du Conseil général du Val-de-Marne.

Vingtième Théâtre
du 30 octobre au 30 novembre 2014
du jeudi au samedi à 19h30 – dimanche à 15h00

31 octobre 2014/par Dossier de presse
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1 réponse
  1. Stéphane Joly
    Stéphane Joly dit :
    6 novembre 2014 à 13 h 29 min

    L’adaptation réaffirme que les chevaliers d’industries contemporains n’ont rien inventé et que nous continuons dans le sillage inhumain qu’a tracé le début de l’industrialisation. L’homme n’apprendra donc jamais rien des dénonciations de ses erreurs ? Grâce à ce spectacle, le discours de Zola est parfaitement clair. Et moderne. Les personnages, rapidement campés, mènent une démonstration implacable et je salue aux passages les deux comédiens principaux, si justes, si efficaces. Ils sont dirigés avec mesure, jamais de pathos, jamais de grandiloquence, jamais d’ironie trop facile. On aime Mouret, ce progressiste à la fois assassin et sensible. On aime Denise qui trahit les petits commerçants, malgré elle. Toute la dualité du problème est posé. Bravo pour ce texte plein de finesse et sa mise en scène rapide, efficace, nourrie de personnages bien individualisés ! Un bravo tout particulier à la costumière pour ses merveilles et à celui ou celle qui a créé les images projetées. Merci encore pour ce spectacle

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