Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Le bestiaire lunaire du Théâtre Dromesko

A voir, Agenda, Les critiques, Montpellier, Nancy, Paris

Le théâtre Dromesko a posé son chapiteau et ses caravanes pour un mois dans le Parc Georges Brassens à côté du Théâtre Silvia Monfort. L’âne, le cochon, la poule, le poisson rouge, la chèvre vont gouter aux joies du 15ème arrondissement de Paris. Pour la première fois le Théâtre Monfort et le Théâtre de la Ville réalisent conjointement cet accueil. Une suite logique pour le directeur du Théâtre de la Ville, Emmanuel Demarcy-Mota qui a tissé des liens avec les protagonistes de la baraque dans son ancien théâtre, la comédie de Reims.

« Arrêtez le monde, je voudrais descendre » nous transporte dans un univers hors du commun. Pendant une heure et demie, c’est la vie d’une autre planète que l’on découvre. Un monde où les humains et les animaux partagent leur quotidien, On apprivoise un poisson su  rouge pour qu’il saute de son bocal et vienne manger dans une assiette. Un échassier fier comme un « i » vient nous présenter le beau nœud papillon qu’il arbore à côté de sa femme (une belle brune) le jour de son mariage. Le cochon a le droit de renifler sous l’oreiller de sa maîtresse alitée sur un lit d’hôpital, dont le pied palmé dépasse du drap. Et ainsi de suite…Le spectacle est composé de cette succession de tableaux qui s’enchaînent au centre d’un manège qui s’ouvre et se ferme, et tourne allégrement. Le tout étant ponctué de textes de Bourdieu et Roland Dubillard – dont le célèbre sketch sur l’eau et la peur de la police extrait des Diablogues.

La musique d’Alexander Baianescu, l’un des fondateurs du Michael Nyman Band, vient ajouter un peu de mystère à la chose. Il faut se laisser bercer par la magie et la poésie du monde d’Igor et Lilly, les deux chefs de file du théâtre Dromesko, et venir picorer ces instants de vie sortis de ces vieux livres d’images sépia que parfois l’on découvre dans les greniers de nos grands parents.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

« Arrêtez le monde, je voudrais descendre »

conception, mise en scène et scénographie : Igor et Lily

composition musicale : Alexander Balanescu

Costumes : Cissou Winling

accessoires, sculptures : Fabienne Killy, Anne Leray

Masques: Fredericka Hayter

toiles peintes :Catherine Rankl, Matthieu Lemarié

Lumières : Ronan Cabon

Son :Philippe Tivillier

jeu, danse : Lily, Igor, Violeta Todfifi-Gonzalez, Monique Brun, Baptiste Blegbo, Zina, Louis Yerly et en alternance : David Bursztein / Charlie Nelson/ Marcial Di Fonzo Bo / Jean-Michel Mouron /Jean-Marc Stehlé

interprétation musicale : Lily chant, Igor accordéon, Sandor Berki contrebasse, Jenö Sorös cymbalum, Janos Sandor violon, Revaz Matchabeli violoncelle

 Du 2 février au 8 mars 2010-02-04

Théâtre Silvia Monfort

106, rue Brancion

75015  Paris

Métro : Porte de Vanves (ligne 13)

Tramway : Brancion (ligne T3)

Bus : arrêt Brancion (ligne 95), arrêt Morillons-Brancion (ligne 89)

 Puis en tournée

du 16 au 31 mars – Nancy La Manufacture

du 11 au 15 mai – Angers Le Quai

du 25 mai au 1er juin – Gap La Passerelle

du 9 au 13 juin – Béziers Sortie Ouest

du 22 au 30 juin – Montpellier au Printemps des comédiens

10 février 2010/par Stéphane Capron
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
« Le jour du grand jour » : oui à la politique façon Dromesko !
Après-demain, demain sera hier de Igor Dromesko et Lily Lavina
Le Théâtre Dromesko, becs et ongles avec la mort
1 réponse
  1. Ouink Ouink Hi Han !
    Ouink Ouink Hi Han ! dit :
    4 février 2010 à 7 h 36 min

    on se laisse bercer par l’onirisme des tableaux présentés ,tournoyants. C’est beau. Ce beau là convient pour une oeuvre d’art, un paysage, une musique, une architecture, … mais s’avère un peu juste pour un spectacle aux intentions obscures. Il manque juste une espèce de cerise sur le gâteau pour atteindre au sublime.

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut