PIAF Chorégraphie Maurice Béjart Musique Edith Piaf Costumes Walid Aouni Lumière Dominique Roman
Créée le 2 novembre 1988 à Bunka Kaikan Tokyo
« Piaf, c’est d’abord une voix, immense, omniprésente, immortelle, qui dépasse le temps et les frontières. Quelle danseuse, quelle comédienne pourrait incarner Piaf ? Elle est sans substance, elle n’est qu’amour, que présence adorée et torturante de l’autre. Traversant les miroirs de la solitude, elle se jette dans les bras de l’autre, chaque fois un autre le même toujours. Les hommes sont sa force, sa joie, son éternité, créés par elle, ils vivent grâce à elle, devenus tous, éternellement, Piaf. » Maurice Béjart
LE MANDARIN MERVEILLEUX Chorégraphie Maurice Béjart Musique Béla Bartók Costumes Anna de Giorgi (d’après les films de Fritz Lang) Lumière Dominique Roman
« En réglant la chorégraphie du M a n d a r i n m e r v e ill e u x , j’ai suivi exactement la partition, l’histoire et le découpage dramatique de l’œuvre de Béla Bartók. Cet univers des bas-fonds dans cette Mitteleuropa d’avant les années 33 s’est révélé à moi grâce au cinéma de Fritz lang qui fût un de mes maîtres en profondeur, et en particulier grâce à un film : « M » le Maudit , qui se déroule dans le même contexte historique que le ballet de Bartók. Bartók, curieusement, intitule d’ailleurs son œuvre non pas ballet mais pantomime. Parmi les trois victimes qui tombent sous le charme de la (fausse) fille qu’exploitent les bandits, un autre personnage de Fritz Lang s’est imposé à moi –Siegfried- héros et victime, symbole et faillite d’un idéal. La fille artificielle, comme le robot de Metropolis , prolonge l’équivoque sexuelle qui poursuit une époque fascinante entre deux catastrophes mondiales. « M » le Mandarin. » Maurice Béjart
TOMBEES DE LA DERNIERE PLUIE Une création de Gil Roman pour dix femmes et un homme
Chorégraphie Gil Roman Musique Franz Schubert, Citypercussion Costumes Henri Davila Lumière Dominique Roman Décor Magali Baud Vidéo Pierre-Yves Borgeaud
Créée le 8 mai 2015 à L’Opéra de Lausanne
« Si histoire il y a, elle apparaît au fil du temps passé dans le studio à chercher des pas. Quelques idées vagues tout au plus. Cette création, ce sont avant tout mes danseuses qui me l’on inspirée. C’est à travers la recherche d’un langage chorégraphique particulier que des possibilités d’histoires sont apparues. » Gil Roman
Un «cauchemar» enfumé dans lequel un homme, seul survivant, se bat contre ses désirs et ses démons. Il cherche une voie d’issue et se retrouve dans un univers intrigant, féminin, primitif. Dix femmes, dix amazones, dix gouttes d’eau. Elles martèlent le sol en accord avec les pulsations de la musique. L’homme, lui, n’a pas d’autre choix que de se laisser aller à l’abandon… Ces femmes hypnotiques incarnent tous les désirs, toutes les envies. Dans leurs gestes, on ressent la force, la sensualité. Elles jouent le vertige, tandis que l’homme, lui, nous raconte sa solitude, ses désillusions. Peut-être pour tuer le mythe du « mâle dominant », Gil Roman a imaginé une société matriarcale où les femmes mènent la danse.
Le Béjart Ballet Lausanne à l’Opéra Royal de Versailles
les vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 avril 2016
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