Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Les rêves sombres de La Putain de l’Ohio, pièce inédite en France d’Hanokh Levin

A voir, Agenda, Festival d'Avignon, Les critiques, Théâtre

copyright Pierre Grosbois

La putain de l’Ohio est jouée pour la première fois en France. C’est l’un des derniers textes de l’auteur israélien Hanokh Levin, écrit deux ans avant sa mort. On y retrouve ses thèmes de prédilection : la vie, la mort, le sexe, l’amour dans une écriture assez crue, rendue touchante par l’interprétation des trois comédiens. 

Guillaume Geoffroy et Eric Petitjean @ Pierre Grosbois

Just A Dream. Un slogan écrit en grand sur trois affiches représentant trois images idylliques: une belle demeure au bord d’un lac, une plage aux caraïbes et une vue des gratte-ciel de New-York. Des images colorées qui contrastent avec les deux poutres métalliques posées sur un sol de gravier noir. La pièce d’Hanokh Levin est d’une noirceur extrême. Un homme âgé, mendiant, souhaite se payer un pute pour son soixante-dixième anniversaire. Après avoir négocié le prix, il s’avère être incapable d’en profiter. 

Tout le monde a des envies, des espoirs, des rêves. C’est le cas du trio imaginé par Lévin. Il y a donc ce vieil homme, son fils, et une pute.  Si le sexe est fortement présent dans la pièce, dans des termes très crus et sans équivoque, c’est surtout la quête de rêve qui est le thème central. Le rêve de gagner plus d’argent, d’accéder à l’eldorado, le rêve de se faire aimer par son père, le rêve d’être libéré de l’emprise de son protecteur. Ces trois personnages désespérés et fragiles sont touchants. La scénographie sombre de Laurent Gutmann renforce la noirceur de la pièce. Et dans cet espace « fin de monde » les trois comédiens Guillaume Geoffroy, Éric Petitjean et Catherine Vinatier sont remarquables. Avec une mention particulière pour Eric Petitjean, vieilli, dont la jeu va bien au-delà de la performance d’acteur lorsqu’il se roule nu dans la poussière et le gravier. On ne sort pas indemne de la pièce. Heureusement Hanokh Levin ne nous laisse pas sur une image de désespoir. La dernière phrase prononcée par la pute dans la pièce est d’une beauté saisissante: « Souriez même si c’est un rêve ». 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr 

LA PUTAIN DE L’OHIO HANOKH LEVIN 

création 

texte français de Laurence Sendrowicz 

(Éditions Théâtrales, volume Théâtre Choisi V, comédies crues) 

mise en scène et scénographie Laurent Gutmann 

avec Guillaume Geoffroy, Éric Petitjean et Catherine Vinatier 

costumes Axel Aust, lumières Yann Loric, régie générale Armelle Lopez, 

production diffusion Emmanuel Magis / ANAHI 01 43 57 36 29 – 06 63 40 64 68 emmanuel.magis@gmail.com 

production La Dissipation des brumes matinales (production en cours), avec le soutien de la DGCA-Ministère de la culture et de la communication. 

Durée : 1h45 

La Manufacture  

Du 8 au 27 juillet à 20h30 

Relâche le 17 juillet 

4 juillet 2013/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut