Laurence Mayor dans Nietzsche, Zarathoustra et autres textes

Ce qui m’attire dans Nietzsche aujourd’hui c’est de dire que la pensée est ce qui fait que l’homme danse ! joue ! rit ! La pensée est-elle à présent redoutée comme appartenant à une élite, lourde et grave, affligeant les pauvres humains déjà si fragilement plantés dans ce monde ? Nietzsche nous donne la puissance qui est la sienne : penser, c’est créer la vie.

Je repense alors à l’origine de ce désir: « la pensée est physique ! ». Je veux mettre à l’épreuve de la scène les textes de Nietzsche les plus denses, les plus abrupts, les moins « préparés » pour le théâtre. Je veux sentir, à l’état brut, les énergies à l’œuvre dans ce langage… la densité de la pensée, palpable, explosive, agissante, transformatrice… Sentir comme elle danse ! joue ! allège ! ouvre des visions !

Le spectacle que je vais faire ne propose pas une réflexion philosophique mais désire faire passer le souffle du poète visionnaire et permettre au spectateur d’éprouver le pouvoir qu’a cette langue d’ouvrir des territoires où il se découvre danseur, théâtre lui-même, acteur de pensées.  Note d’intention de Laurence Mayor

Nietzsche, Zarathoustra et autres textes

A partir du texte Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche

conception et jeu Laurence Mayor

Avec la collaboration et les lumières de Philippe Ulysse

La Maison de la Poésie

Du 26 novembre au 16 décembre 2012

du mercredi au samedi à 20h00 – dimanche 16h00

petite salle