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Laure Marsac brûle les planches à Grignan !

À la une, A voir, Agenda, Les critiques, Lyon, Théâtre

Laure Marsac © Claire Matras

Elle incarne la Maggie de Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams. La célèbre pièce de l’américain est à l’affiche tout l’été des Fêtes Nocturnes de Grignan dans la Drôme avant une reprise à la rentrée au Théâtre des Célestins à Lyon. La pièce est portée par une formidable distribution.

Dans le froid des premières représentations estivales, Laure Marsac (Maggie) en petite nuisette et Philippe Awat (Brick) en robe de chambre jouent avec les éléments naturels devant la façade toujours imposante du Château de Grignan recouverte pour l’occasion de toiles de camouflage militaire. L’action de la pièce se situe dans la chambre à coucher de Maggie et Brick. Dans cette intimité vont se révéler les secrets de famille, le soir de l’anniversaire du patriarche Grand-papa Pollitt (formidable Alain Pralon). Et malgré la majesté du décor naturel on entre tout de suite dans cette histoire intime. Laure Marsac en impose dès les premières minutes. Tout le début de la pièce tient sur sa prestation avec un quasi monologue de quarante cinq minutes au cours duquel elle dévoile toutes les blessures familiales. Elle est tempétueuse, nerveuse et décidée. La comédienne tombée très tôt dans le métier (un César à 15 ans pour La Pirate de Doillon en 1985) a joué au théâtre sous la direction de Roger Planchon. Puis elle a été happée par la télévision, enchainant des succès dans des séries ou des téléfilms et par le cinéma. Ce rôle est une sorte de renaissance. Et elle donne le ton au spectacle emportant tout sur son passage tel un ouragan.

© Christian Granet

La distribution est à la hauteur de la suite du spectacle. Il y a donc Alain Pralon, Christiane Cohendy (Grand-maman Pollitt), Clothilde Mollet, Stéphane Olivié-Bisson, Jean-Pierre Bagot, Patrice Bornand. Ils sont tous épatants. Claudia Stavisky a formé autour d’elle une sacrée troupe.

La directrice du Théâtre des Célestins a aussi eu la bonne idée de s’appuyer la version de 1974 qui n’avait jamais été traduite. Il s’est passé vingt ans entre les deux versions et l’écriture de Tennessee Williams est encore plus moderne. La traduction de Daniel Loayza explore avec férocité tous les thèmes de cette fresque sudiste, de l’homophobie à la tolérance, de la trahison au mensonge. On est littéralement porté par cette mise en scène efficace et l’on découvre cette pièce très rarement montée en France. Et pourtant elle possède tous les ingrédients des grands drames et des grandes pièces psychologiques du répertoire.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Chatte sur un toit brûlant

Tennessee Williams

Texte français Daniel Loayza, Claudia Stavisky

Mise en scène Claudia Stavisky

Scénographie Alexandre de Dardel

Lumières Franck Thévenon

Univers sonore Jean-Louis Imbert

Costumes Agostino Cavalca

Laure Marsac Maggie

Philippe Awat Brick

Alain Pralon Grand-papa Pollitt

Christiane Cohendy Grand-maman Pollitt

Clotilde Mollet  Mae

Stéphane Olivié-Bisson Gooper

Jean-Pierre Bagot Docteur Baugh

Patrice Bornand Révérend Tooker

Production

Les Fêtes nocturnes, un événement du Département de la Drôme

Les Châteaux de la Drôme – Célestins, Théâtre de Lyon – Centre dramatique national des Alpes, Grenoble – avec le soutien du Département du Rhône et de la Région Rhône-Alpes.

« CAT ON A HOT TIN ROOF is presented through special arrangement with the University of the South, Sewanee, Tennessee »

L’auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris, en accord avec Casarotto Ramsay Ltd, London.

Durée: 2h

Création

Du 29 juin au 24 août 2013

Fêtes nocturnes du château de Grignan (Drôme)

Célestins, Théâtre de Lyon

A partir du19 septembre 2013

1 juillet 2013/par Stéphane Capron
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