Sept voix pour rompre une solitude…
Chaque soir Victor ramène chez lui les teléphones portables oubliés dans son restaurant. Quand ces « Abeilles » sonnent il répond, pour se divertir d’une histoire qu’il manipule. Les « Abeilles » en question sont les téléphones portables que Victor ramène chaque jour de son restaurant où les appareils ont été oubliés. Les propriétaires des « Abeilles » se manifestent plus ou moins vite pour récupérer leur bien, et la plupart du temps ils composent leur numéro, espérant que quelqu’un, le dépositaire provisoire, et pourquoi pas leur voleur répondra ? Sans être triste, la vie de Victor est sans éclat à côté de sa femme, qu’on ne voit pas et qu’on n’entend pas. On devine toutefois sa présence dans une chambre de l’appartement, on apprend qu’elle se remet d’une maladie pénible et qu’assommée par les médicaments elle dort beaucoup, Victor répond car c’est une façon d’entrer dans l’intimité de quelqu’un, parfois celle d’une femme. Il répond à ces inconnus pour se distraire, pour se divertir d’une trame qu’il a conçue, d’une histoire qu’il manipule.
L’appel des abeilles de Jacques Mondoloni
Scénographie et mise en scène René Albold
Avec Georges Salmon
Compagnie : Engrenage Théâtre
Mise en scène : René Albold
Avec : Georges Salmon
Durée du spectacle 1hAU THEO-THEATRE
20, rue Théodore Deck – 75015 Paris
Métro Convention ou Porte de Versailles (L12) ou Boucicaut (L8)
MERCREDI 7 OCTOBRE > JEUDI 17 DECEMBRE 2015
Mercredi 21h
Jeudi 19h
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