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L’Antiteatre de Fassbinder vu par Gwenaël Morin

Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre

Liberté à Brême @ Marc Domage

Après Büchner, Molière, Racine, Gwenaël Morin s’est lancé dans le théâtre de Fassbinder avec la volonté de monter un jour l’intégrale de ses pièces. Il débute par quatre textes dont les titres « désignent tous des lieux ». On a vu deux pièces et on ne retrouve pas l’énergie et l’inventivité qui avait traversé son « Woyzeck » en 2010.

Dans « Anarchie en Bavière » on suit un groupe de jeunes préparer la révolution et proclamer « L’Anarchie socialiste de Bavière ». Evidemment, tout se complique et ça discute dur. Et dans « Liberté à Brême », on suit le destin de Geesche, femme tyrannisée par son mari, Miltenberger. Elle va l’empoisonner ainsi que le reste de sa famille.  

Gwenaël Morin a fait le choix de livrer le texte de Fassbinder accompagné de ces didascalies. C’est un choix qui fige le texte et donne le triste sentiment de noyer l’écriture de Fassbinder dans une certaine lourdeur. Partant comme à son habitude d’un plateau nu, Gwenaël Morin  construit petit à petit l’action avec ses comédiens. « Nous travaillons » dit-il « sur les espaces de violence et d’incompréhension dans notre relation au texte. »  Dans « Anarchie en Bavière » le travail parait tout de même très scolaire et déjà vu. Lorsque Phénix se lance dans son monologue, elle le fait au milieu des spectateurs, les pieds en équilibre sur les fauteuils. Cette première pièce n’est pas très passionnante. On n’a pas retrouvé la fougue et l’ingéniosité des précédents spectacles.  

Cela s’arrange un peu avec « Liberté à Brême ». Il faut dire que l’histoire de Geesche est forte. Fassbinder s’est inspiré d’un fait divers. Cette Geesche a été décapitée publiquement le 21 avril 1831 à Brême pour avoir empoisonné à l’arsenic quinze personnes de son entourage dont ses maris et ses enfants. Fassbinder en tire une tragédie à fleur de peau. L’excellente prestation des comédiens renforce le côté dramatique et la dureté du destin de cette femme. Cette deuxième partie rattrape un peu une soirée qui était très mal engagée.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Antiteatre

d’après Rainer Werner Fassbinder

4 pièces : Anarchie en Bavière, Liberté à Brême, Gouttes dans l’Océan, Le Village en flammes

Mise en scène, Gwenaël Morin

Assistante à la mise en scène, Elsa Rooke

Avec Renaud Béchet, Mélanie Bourgeois, Virginie Colemyn, Kathleen Dol, Julian Eggerickx, Pierre Germain, François Gorrissen, Barbara Jung, Ulysse Pujo, Natalie Royer, Brahim Tekfa

Production Théâtre du Point du Jour/Compagnie Gwenaël Morin

Coréalisation Théâtre de la Bastille (Paris) ;

Festival d’Automne à Paris

Avec le soutien du DIESE # Rhône-Alpes

Le Théâtre du Point du Jour est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication

DRAC Rhône-Alpes, la région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon.

L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté

Avec le soutien de l’Adami

FESTIVAL D’AUTOMNE à PARIS

THEATRE DE LA BASTILLE

Mercredi 18 septembre au dimanche 13 octobre 2013

Mercredi, jeudi et vendredi

21h : Diptyque Anarchie en Bavière et Liberté à Brême – 3h20

Samedi 17h l’intégrale :  Anarchie en Bavière, Liberté à Brême, Gouttes dans l’Océan, Le Village en flammes

Dimanche 15h : Gouttes dans l’Océan

19 septembre 2013/par Stéphane Capron
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