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(LA)HORDE chorégraphie le show de Madonna

Actu, Danse, Paris

photo (LA)HORDE sur leur compte instagram

Madonna arrive à Paris. Elle présente son Celebration Tour pour quatre dates à l’Accor Arena de Paris. Le collectif français (LA)HORDE, qui dirige le Ballet national de Marseille a été chargé de la direction artistique du show.

Travailler sur la tournée de Madonna a été une « aventure passionnante », raconte le collectif français (LA)HORDE Aux commandes du Ballet national de Marseille, ce collectif de danse contemporaine, composé d’Arthur Harel, Marine Brutti et Jonathan Debrouwer, signe la chorégraphie de huit des titres du Celebration Tour, un concert de plus de deux heures dont les premières ont eu lieu à Londres en octobre.

Papa Don’t Preach, The Beast Within, Ray of Light… Madonna « nous a d’abord proposé deux, puis trois, puis huit chansons, et nous a confié la direction créative de la chorégraphie de l’ensemble du show », notamment « de faire les transitions entre les chansons pour lier les chorégraphies des différents artistes» , expliquent les membres de (LA)HORDE. Au total, une trentaine de titres sont interprétés par l’icône de la pop, entourée d’une vingtaine de danseurs et artistes. Parmi ces derniers, certains sont des fidèles de la chanteuse de 65 ans et d’autres « de nouveaux talents, d’horizons très différents ».

D’autres chorégraphes, comme Damien Jalet, Sidi Larbi Cherkaoui ou Nicolas Huchard, sont intervenus dans la confection de ce spectacle, qui se déroule sur une scène composée de plusieurs plateaux, d’un carrousel et d’immenses écrans.

L’histoire, pour le collectif installé à Marseille depuis 2019, a commencé par un échange sur le réseau social Instagram en décembre 2022. « Salut ! Envie de collaborer ? » leur a demandé Madonna. S’en est suivi un rendez-vous chez elle, puis une proposition ferme.

Quatre mois de répétitions ont eu lieu à New York l’été suivant. « On a commencé par deux mois en studio, avec une scène à échelle réelle, où on construisait la matière chorégraphique ensemble, Madonna, ses danseuses et danseurs et nous », rembobine le trio. Suivent deux mois dans une salle de concert, où la technique (lumière, costumes, création visuelle) et le spectacle prennent forme.

« Madonna avait constitué dès le départ un document de travail avec des simulations de concepts et de projections scénographiques. On a échangé avec elle et le directeur artistique, Lewis James, pour voir ce qui fonctionnait ou non et comment rythmer l’apparition de contenus vidéo , catalyser les envies, les retours, tout en maintenant le fil conducteur de son histoire », déroule le collectif.

La star de la pop « sait ce qu’elle veut mais reste ouverte: quand on propose une idée, un principe, un geste, et qu’elle est convaincue, elle valide », dit-il, saluant une « acharnée de boulot ».

Pour les trois artistes, dont aucun n’était né aux débuts de Madonna sur scène dans les années 1980, « ses actions dans la pop culture ont délivré des messages de tolérance, d’ouverture, de respect de la communauté LGBTQIA+ qui nous ont permis de prenez confiance en nous. Elle a ouverte des portes, nous lui sommes redevables ».

Et son approche de « la danse nous intéresse politiquement. Madonna a participé aux cours de Martha Graham, pionnière de la danse contemporaine, une figure très politique, très féministe, très engagée. C’est la première qui s’est battue pour avoir de la diversité au sein de sa compagnie, par exemple» .

Karine Perret © Agence France-Presse

11 novembre 2023/par AFP
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