Elsa Zylberstein incarne la star hollywoodienne retrouvée noyée en septembre 81 près du Yacht, The Splendour. Une mort mystérieuse. Le spectacle adapté du roman de Géraldine Maillet retrace la vie de cette comédienne. Avec beaucoup de peine et d’ennui.
Le destin des stars de cinéma est souvent entouré de grands mystères. Celui de Natalie Wood n’échappe pas à la règle d’autant qu’elle meure jeune à l’âge de 43 ans. On la retrouve noyée près de l’île californienne de Santa Catalina, où elle passait Thanksgiving en compagnie de son mari Robert Wagner et son amant Christopher Walken. Il y a tous les ingrédients pour raconter une histoire déchirante. Mais on ne voit rien dans ce spectacle.
En adaptant son roman à la scène, Géraldine a fait le choix du monologue dialogué. Un choix délicat car il contraint Elsa Zylberstein à jouer tous les rôles et à changer de ton en une fraction de seconde. Et dans cet exercice hautement périlleux elle n’est pas convaincante. Son jeu manque de nuances. On n’a pas réussi à être ému une seule seconde. Elle n’est pas aidée par une scénographie étriquée, un éclairage immonde le plus souvent en plein feux qui ne souligne pas assez le côté douloureux de cette romance hollywoodienne.
Dans un espace contraint, la mise en scène Catherine Schaub ne parvient pas à soutenir un texte qui n’est pas très passionnant. Malgré une belle image au début, une vague bleue projetée sur les trois panneaux blancs du décor, et quelques documents d’archives (notamment un extrait de la cérémonie des Oscars) l’ensemble est très figé. La musique originale composée par Benjamin Biolay n’ajoute pas grand chose. Bref cette évocation de la vie de Natalie Wood ne nous laissera pas un grand souvenir.
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
Splendour
Avec Elsa ZYLBERSTEIN
Auteur : Géraldine MAILLET
Mise en scène : Catherine SCHAUB
Musique originale Splendour : Benjamin BIOLAYDurée: 1h10
Théâtre de Paris – Salle Réjane
A partir du 23 octobre
Du mardi au samedi 19h00
dimanche 17h00
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