En découvrant La vie bien qu’elle soit courte, j’ai tout de suite éprouvé un sentiment de familiarité. Intelligence d’un texte qui reste toujours « sur le fil », au bord de la vraisemblance ; situations absurdes ; humour grinçant ; étrangeté des atmosphères ; poésie des répliques : tel est le théâtre qui me séduit.
Rien de plus difficile que de provoquer le rire devant ces situations tendues, impossibles, délirantes ou absurdes – mais à cela, Stratiev s’entend parfaitement. Bien sûr, à la première lecture, on pourrait croire qu’il nous dépeint seulement un monde inerte, échoué, où toute action est vouée à l’échec.
Cette première impression ne résiste pas à un examen plus attentif du texte. La vie bien qu’elle soit courte n’est à mes yeux ni un pamphlet
politique, ni un drame individuel ; c’est le récit d’un rêve grandeur nature. À travers l’histoire absurde et ridicule du pantalon de Stilianov, Stratiev pose des questions essentielles. Qui n’a jamais songé à tout abandonner pour voguer vers l’inconnu ?
Faut-il écouter ou étouffer nos voix intérieures ? Et comment vaincre les résistances apportées par toute une vie d’habitudes plus ou moins acceptables ?
LA VIE BIEN QU’ELLE SOIT COURTE
DE STANISLAV STRATIEV
TRADUCTION DE CATHERINE LEPRONT
MISE EN SCÈNE DE SOPHIE ACCARD
AVEC
SOPHIE ACCARD (LA FEMME)
TCHAVDAR PENTCHEV (L’HOMME)
LÉONARD PRAIN (L’ARCHITECTE)
MUSIQUE : CASCADEUR
SCÉNOGRAPHIE : BLANDINE VIEILLOT
LUMIÈRES : SÉBASTIEN LANOUE
COSTUMES : ATOSSA
PRODUCTION : COMPAGNIE C’EST-PAS-DU-JEU
CORÉALISATION : THÉÂTRE LUCERNAIRE, LIEU PARTENAIRE DE LA SAISON ÉGALITÉ 3 INITIÉE PAR HF ÎLE-DE-FRANCE
PARTENAIRES : THÉÂTRE LES FRÈRES POUSSIÈRES, THÉÂTRE DE L’ABBAYE
REMERCIEMENTS : THÉÂTRE DE L’ABBAYE, THÉÂTRE DES FRÈRES POUSSIÈRES, LE CENTRE SOCIAL ET CULTUREL DES BLAGIS, BLANDINE VIEILLOT, MAYA LAFFORGUE, MATHIEU CANEY
1H15Lucernaire
DU 23 MARS AU 7 MAI 2016 DU MARDI AU SAMEDI À 19H
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