La 49e édition du Festival d’Automne aux côtés de 57 lieux partenaires se déroulera du 5 septembre 2020 au 7 février 2021. Face à la pandémie Covid-19 et à la crise sanitaire qui l’a accompagnée, le Festival a reconstruit son édition dans une visée solidaire à l’attention des artistes, des auteur.e.s, des partenaires, des publics et des personnes restées en première ligne pendant le confinement.
Aujourd’hui, le Festival d’Automne Solidaire maintient le maximum de ses engagements envers les artistes et les auteur.e.s :
– 75% des programmes ont été maintenus malgré la prévision de chutes de billetterie liées aux éventuelles diminutions de jauges.
– 20% des spectacles programmés ont été reportés à l’automne 2021 ou 2022 plutôt qu’annulés.
La présence du Festival a été renforcée auprès de certain.e.s artistes pour soutenir la reprise, à Paris et en Ile-de-France, de spectacles présentés en 2017, 2018 et 2019 (Sopro et By Heart de Tiago Rodrigues, La Dispute et C’est la vie de Mohamed El Khatib, Rencontre avec Pierre Pica et Rituel 4 : Le Grand Débat d’Emilie Rousset, ITEM de François Tanguy, Stallone de Clotilde Hesme & Fabien Gorgeart, Rémi de Jonathan Capdevielle) et auprès de certains partenaires pour augmenter le nombre de représentations.
Imaginé en lien permanent avec les artistes, le Festival accompagne des programmes gratuits dans des jardins (Uneo uplusi eurstragé dies de Gwenaël Morin, L’art de conserver la santé d’Ondine Cloez, Eparpiller de Pascale Murtin) ; des projets nés de la période de confinement (La vie des tables au Crédac) ; des commandes (Pistes… de Penda Diouf, Le Grand Inquisiteur de Sylvain Creuzevault avec l’Odéon-Théâtre de l’Europe) qui donneront naissance à d’ambitieux programmes d’éducation artistique et culturelle.
Une attention particulière a également été portée sur la politique tarifaire du Festival (gratuité, places à partir de 5 euros pour des programmes à voir en famille, facilité de paiement), l’offre à l’attention des publics en grande précarité a été renforcée (gratuité, parcours sur mesure) ainsi que les activités accessibles aux personnes handicapées (visites d’exposition et ateliers pour personnes sourdes, spectacles en audio description).
Dans ce contexte exceptionnel, cette nouvelle édition invite les publics à découvrir près de 75 propositions parmi lesquelles :
– Dorothée Munyaneza, Nadia Beugré, Nacera Belaza, Aristide Tarnagda et Sammy Baloji dans le cadre de Africa 2020,
– Le Portrait Boris Charmatz qui rassemble 8 spectacles dont un événement de clôture au Grand Palais en janvier 2021. Construit autour du danseur, chorégraphe, mais aussi créateur de projets expérimentaux, ce Portrait est une invitation à parcourir l’oeuvre de celui qui fait de la danse un terrain de jeu en constante expansion.
– Le Portrait l’Encyclopédie de la parole qui rassemble 8 spectacles dont deux créations. Construit autour du collectif composé d’artistes et de chercheur.se.s formé.e.s autour de Joris Lacoste, et dont le travail est à mi-chemin entre la poésie sonore et l’enquête documentaire, ce Portrait invite à une expérience sensible du monde d’aujourd’hui.
– Deux opéras : Penthesilea de Pascal Dusapin, interprété par l’Orchestre de Paris et le chœur de chambre accentus et Dienstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen dont s’empare Le Balcon.
– Les créations françaises attendues de : Christoph Marthaler qui, avec ses inoubliables interprètes, rend hommage à Dieter Roth ; Alexander Zeldin qui, par touches presque imperceptibles, met en scène des existences affrontant leur apocalypse personnelle ; Gisèle Vienne qui invite Adèle Haenel au plateau ; Silvia Costa qui recréée Comédie de Samuel Beckett ; Marion Siéfert qui convie sur instagram une Jeanne d’Arc du XXIe siècle ; Jérôme Bel qui confie à Valérie Dréville des solos… de danse ; Mohamed El Khatib qui – en collaboration avec Patrick Boucheron – nous présente des collectionneurs de boules à neige ; Pierre-Yves Macé qui a puisé dans un corpus de chants du monde que l’ensemble Les Cris de Paris recueille depuis plusieurs années ; Meg Stuart qui cherche à résister à l’entropie qui gagne les corps et l’espace dans une scénographique de Philippe Quesne ; David Christoffel & Alessandro Bosetti qui réinventent une prosodie qui se joue de la réverbération de l’église Saint-Eustache; Sylvain Creuzevault qui crée deux pièces à partir de Dostoïevski.
– L’automne 2020 marque également la première collaboration entre le Festival et Bartabas autour d’Entretiens silencieux, sa dernière création.
Cette 49e édition ouvrira les 5 et 6 septembre avec un ensemble de propositions gratuites qui mêleront théâtre, danse, musique et débats d’idées.
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