ARTÉPHILE, perpétuellement en observation de notre environnement, vous invite à partager sa programmation dont la ligne cette année est une réflexion sur l’entropie chez l’humain.
Entropie est un terme emprunté au domaine de la physique. C’est une mesure du dysfonctionnement d’un système (énergie au niveau atomique). Plus l’entropie grandit, plus le système s’éloigne de l’équilibre.
Le vivant, donc l’Homme, est une matière pensante soumise à cette loi. Regardons autour de nous et constatons que, chacun à notre manière, mettons beaucoup d’énergie afin d’atteindre l’équilibre et tentons de repousser le dysfonctionnement, personnel, sociétal, avec cette conscience de ne pas pouvoir lutter contre notre dématérialisation inéluctable. Certains d’entre nous n’y parviennent pas, d’autre oui…
Ici, nous parlerons donc de Pouvoir, de poésie, de déni, de rire, de préjugés, de soin, de destruction, d’amour, de ce que nous faisons de nos vies et de nos énergies. Sommes-nous source de dysfonctionnement ou d’équilibre ?
du 6 au 27 juillet 2018 – 16 spectacles
10H00 / LA SAUVAGE – Sabrina Chézeau – La Farouche Cie
Ecriture et interprétation Sabrina Chézeau / Mise en scène et co-écriture Luigi Rignanese / Lumières Mathieu Maisonneuve / Régie technique Thomas Lefaux / Diffusion Dominique Declercq / Communication Anne Jourdain / Administration Isabelle Cazien.
Partenaires : Réseau de lecture publique – Aude (11) / Département de l’Hérault (34) / Maison du Conte – Chevilly-Larue (94) / Théâtre du Chevalet – Noyon (60) / Centre des Arts du Récit – Grenoble (38) / ADAO – Brest (29) / Festival de La Cour des Contes – Plan-les-Ouates (Suisse) / Maison des Arts et Loisirs – Laon (02) / Théâtre de l’Arentelle – St Flour de Mercoire (48) / Mairie de Félines-Minervois (34).
Durée : 1H10 / À partir de 10 ans
Une jeune fille de 13 ans amène la joie, l’insolence et la couleur dans l’hôpital où vit sa Mémé et toute une bande de furieux déjantés. Elle puise sa force chez une femme que les autres nomment « La Sauvage ». Elle va la voir dans la forêt sur son vélo orange, à toute allure, la peur dans les entrailles et l’excitation pétillante au creux du ventre.
Ce seul en scène est une véritable performance théâtrale où sont joués plus d’une quinzaine de personnages tous plus humains les uns que les autres. Un spectacle drôle, tendre et touchant qui questionne avec audace notre peur de la différence et de la folie.
10h50 / DU NORD AU SUD, Récit d’une expérience – Cie Des Passages
Ecriture et interprétation Wilma Lévy / Regard extérieur Jenny Lauro Mariani / Accompagnement dramaturgique Anyssa Kapelusz / Lumières Séverine Monnet / Vidéos Catherine Legrand / Diffusion Nadia Lacchin.
Partenaires : Théâtre La Cité / Théâtre Massalia / la Gare Franche / la Distillerie (Place aux Cies) / Théâtre La colonne / SN Le Merlan / SN Théâtre des Salins / La Ville de Marseille / Mes Scènes Arts.
Durée : 55min / À partir de 14 ans
Du nord au sud, récit d’une expérience est un spectacle qui donne voix à une multitude de personnages. Construit comme un kaléidoscope, il retrace une expérience menée au sein de deux lycées de Marseille, diamétralement opposés dans leur localisation et leur contexte : les quartiers nord et les quartiers sud de la ville.
Après un travail mené avec les élèves de deux classes de 1ères (section économique et sociale) sur la géographie et la frontière puis la création d’un spectacle avec eux, Wilma Lévy revient sur cette expérience et sur les questions que cette rencontre a soulevées.
Ce projet dépasse le cadre de l’intervention d’une artiste en milieu scolaire. Il interroge ce que le politique, engage à sa suite comme sentiment d’appartenance ou d’exclusion, et sur ce qu’il reste des valeurs et croyances liées à l’École de la République, aujourd’hui, en France. Et si les voix ont l’accent du sud, la réalité de ce qui est dit ou évoqué se retrouve à Lille, Nantes ou Barcelone.
11h45 / NE VOIS-TU RIEN VENIR – Cie Sens Ascensionnels
Écriture et interviews Souâd Belhaddad / Mise en scène Christophe Moyer / Avec Caroline Maydat / Diffusion Anne Buffet / Administration de production Aurélie Mérel (Filage).
Partenaires : Production Cie Sens Ascensionnels / Un projet de création du Théâtre de la Poudrerie / Ville de Sevran, avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis / Soutien de « La Région Hauts de France en Avignon ».
Valérie Suner et le Théâtre de la Poudrerie nous ont demandé d’interviewer des habitantes de Sevran et ses environs. Beaucoup de femmes ont partagé avec nous leurs peurs pour leurs enfants, donnant naissance à Ne vois-tu rien venir. Ce spectacle s’inscrit dans la veine des créations de notre compagnie, comme Naz (Avignon 2011, 2015), Qui commande ici ? (Avignon 2016), Chantiers interdits (Avignon 2016).
Durée : 50min / À partir de 14 ans
Une soeur, une mère, une femme doit annoncer à sa cadette que son fils est parti au djihad. Elle retarde cet aveu pour prolonger le temps de bonheur de celle qui ne sait rien… À travers le lien étroit entre ces deux soeurs, Ne vois-tu rien venir interroge les responsabilités de chacun.e dans ce phénomène qui bouleverse notre société. Et nous concerne tous.tes.
Qui n’a pas vu venir? Les familles? Les mères? Le quartier, les voisins? La ville? Le pays? … Et pourquoi « qui a vu venir » s’est tu?
12h05 / CRIMINEL – Cie Sylsyl
Texte et mise en scène Yann Reuzeau / Avec Frédéric Andrau, Morgan Perez, Noémie Daliès, Sophie Vonlanthen / Assistante Clara Leduc / Lumière Elsa Revol / Scénographie Goury / Musique Christine Moreau.
Partenaires : Drac Ile de France / Adami / Spedidam / Manufacture des Abbesses.
Texte disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.
Durée : 1H30 / À partir de 12 ans
Boris sort de 15 ans de prison. Il n’a plus aucune colère, aucune rage. Son père est toujours mort, tout va bien.
Mais pour les proches de Boris, sa sortie est un choc, un tremblement de terre. Et tôt ou tard, ils vont devoir se confronter à lui…
Que reste-t-il, quand tout est fini, après le drame, après tout ce temps, que reste-t-il de ce qui a uni ces êtres, de l’amour vrai et sincère qui les a liés ?
13h00 / LE MENSONGE DU SINGE – Cie du Phoenix
Performance François Xavier Malingre en alternance avec Fabrice Michel / Texte, mise en scène, créations sonore et visuelle Christophe Tostain / Conseil dramaturgique Fabrice Michel.
Partenaires : Le Théâtre de l’Archipel / le Théâtre du Méga Pobec / la Ville de Cormelles-le-Royal / la Ville de Bayeux.
Durée : 1H05 / À partir de 14 ans
Un homme habite une zone pavillonnaire. À l’extérieur, toutes les maisons se ressemblent. À l’intérieur aussi. L’homme s’y est échoué. Il décide alors de faire un voyage sans bouger. De marcher sans bouger. Il se projette dans un futur proche où il sortirait de son pavillon pour traverser le lotissement et atteindre la passerelle qui surplombe le périphérique. Son voyage immobile nous entraîne alors dans les lacis de ses pensées. Il nous évoque sa difficulté d’être dans ce monde, notre monde, celui des encore vivants. Il recompose son enfance, sa famille, ses tentatives d’insertion professionnelle, son voisinage… Mais tout n’est que coque vide et cache sans doute un dessein plus sombre. Que se passera-t-il de « l’autre côté » du périphérique ? Que nous révèlera l’issue de sa promenade virtuelle ?
Le Mensonge du Singe est un seul en scène mental et puissant sur la radicalisation et le dégoût du monde uniformisé, et sur tout ce qui pousse certains à faire dérailler cette machine qui les écrase…
14h05 / MIRAD, un garçon de Bosnie – Amin Théâtre
Texte Ad de Bont / Mise en scène Christophe Laluque / Regard extérieur Simon Pitaqaj / Jeu Robin Francier, Serge Gaborieau, Chantal Lavallée, Céline Liger / Scénographie, lumière Franz Laimé / Musique Nicolas Guadagno / Photos et graphisme Timor Rocks !
Partenaires : Drac Île-de-France (compagnie conventionnée – compagnonnage) / l’État-Politique de la ville, Région Île-de-France / Départements de l’Essonne et de Seine-et-Marne / ville de Grigny / Fondation de France / Théâtre du Menteur.
L’Amin Théâtre est en résidence à Fontenay-sous-Bois (94) et sur la Communauté de communes du Val Briard (77).
Durée : 1H10 / À partir de 13 ans
Mirad, un garçon de Bosnie raconte l’histoire d’un garçon à la recherche de sa mère disparue pendant la guerre civile de Bosnie. Mais Mirad est aussi une histoire de tous les temps. Elle est écrite pour tous ceux qui se trouvent victimes des guerres et s’adresse à nous qui avons la chance d’être épargnés.
Christophe Laluque introduit dans cette version #2 une scénographie, des lumières et de la musique apportant une dimension onirique. Le jeu réaliste des comédiens défile dans un décor évoquant à la fois un cimetière, des décombres, une forêt, une ville, des routes. Ainsi, l’interpellation directe des spectateurs sur la question des réfugiés fait place ici au voyage initiatique de Mirad, qui se retrouve confronté à l’Histoire et au passé.
14h30 / LA MENINGITE DES POIREAUX – Frédéric Naud et Cie
De et avec Frédéric Naud / Comédienne Jeanne Videau / Mise en scène Marie-Charlotte Biais / Musique, aide aux écritures Chloé Lacan / Musique Alice Noureux / Lumières Louna Guillot / Diffusion Anne Raffaillac / Production La Cuisine association.
Partenaires : DRAC Région Occitanie / Région Occitanie / Conseil Départemental Haute Garonne / Ville de Toulouse / Fond Handicap et Société / Editions d’une / Pôle de l’Oralité (40) / Maison du Conte (94) / Anis Gras (94) / Théâtre du Grand Rond (31) / Centre des Arts du Récit en Isère (38) / Association St Alban, ACPI – « Culture partagée » DRAC Languedoc-Roussillon / Strapontin, Scène des Arts de la Parole (56).
Durée : 1H20 / À partir de 12 ans
Qui se souvient de François Tosquelles ? De ce Don Psyquichotte qui révolutionna la psychiatrie asilaire du XXe siècle ? Voici la joyeuse épopée de ce psychiatre catalan, membre du POUM, résistant, surréaliste… qui offrit aux malades un journal en guise de médicamental. Une invitation à faire la révolution permanente au ralenti, pour être sûr de n’oublier personne.
15h45 / L’ANNÉE DE RICHARD – Un texte de Angélica Liddell – Cie Maskantête
Metteure en scène Anne-Frédérique Bourget / Avec Azeddine Benamara, Lauriane Durix et Alexis Sébileau / Traduction Christilla Vasserot / Adaptation Compagnie Maskantête / Création lumière Bastien Gérard / Création sonore Alexis Sébileau / Scénographie Nicolas Calado / Mouvements Cristina Santucci / Accueil amateurs Chimène Lombard / Presse-diffusion Fouad Bousba / Administration Marie-Irène Coutteure.
Partenaires : DRAC des Hauts-de-France, dispositif Hauts-de-France en Avignon / département du Nord / le Centquatre-Paris.
Remerciements : Théâtre Massenet / CDN Théâtre du Nord / la Virgule et les communes de Petite-Forêt, Marcq-en-Barœul et Tourcoing.
Qui est cet homme jeune qui se fait élire sans avoir de parti ?
Il est beau, elle est belle, la musique est sympa, tout est à la fois fake et familier. Le monstre de Shakespeare est devenu un homme fréquentable. « Et ça nous devons en profiter ! »
Comment les éléments de langage dissimulent-ils la violence de l’idéologie au pouvoir ? Comment les peurs sont-elles manipulées par d’habiles faux ignorants ?
Après Et les poissons partirent combattre les hommes, succès du off en 2015, le plateau mêle à nouveau corps, mots et musique live comme ultimes actes de résistance contre la mort. Chaque soir, « une bande de sauvages aimables » issue du public contrecarre la résistible ascension de Richard.
16h20 / MON GRAND PÈRE, partait tous les ans en Italie d’où il envoyait une carte postale à notre chienne – Un texte de Valérie Mréjen – Cie In Situ
Équipe artistique : Mise en scène Dag Jeanneret / Avec Stéphanie Marc / Scénographie Cécile Marc / Lumières Christian Pinaud / Diffusion Elodie Couraud / Production Cie In Situ Montpellier. Le texte est édité aux Editions Allia.
Partenaires : la Cie In Situ est conventionnée par la DRAC Occitanie. Remerciements : CDN de Montpellier, La Baignoire, lieu des écritures contemporaines.
Durée : 1H05 / À partir de 12 ans
Les tragédies et l’accessoire. Les secrets que l’on enfouit d’une génération à l’autre et les codes familiaux que l’on se passe, d’un mot, d’une bribe de chansons, d’une expression dont on a perdu l’origine… Une famille… Celle qui traverse le très beau texte de Valérie Mréjen est au-delà de la banalité des convenances : on y a l’adultère flamboyant, la méchanceté ostensible, l’extravagance assumée, le dédain des conventions… Ce qui n’exclut pas les strates des habitudes, les petites manies de collectionneur, les radotages satisfaits, les mesquineries ordinairement bourgeoises… Une famille… Stéphanie Marc, seule en scène, fait défiler cette galerie de personnages qui sortent tout armés, extravagants ou banals, de ses souvenirs. Et Dag Jeanneret semble enserrer le texte -et son actrice- dans un réseau de plus en plus dense d’objets, d’expressions, d’attitudes, qui, par accumulation, dessine un portrait non seulement d‘une famille mais d’une époque.
17h35 / MUSIC HALL – Un texte de Jean-Luc Lagarce – Cie O3
Mise en scène Florian Simon / Avec Héléna Vautrin / Voix off Bertrand Beillot et Etienne Delfini-Michel / Scénographie Léa Mathé / Lumières Fabien Colin / Création musicale Seb Lanz / Costumes Les costumes de Lie / Diffusion Élodie Couraud.
Partenaires : Production Compagnie O3 / Production déléguée Cie Afikamaya / Soutiens : Mes Scènes Arts et Artéphile.
Durée : 1H00 / À partir de 10 ans
Music-hall, pièce écrite en 1989…. Récit d’une époque où la Roulotte de Jean-Luc Lagarce se produisait tant bien que mal dans divers théâtres municipaux, centres d’action culturelle, salles polyvalentes, avec ses directeurs plus ou moins accueillants, ses équipes techniques plus ou moins compétentes, et son public, pas toujours aimable et attentif… « Qui peut le plus, peut le moins ».
17h55 / ROAD MOVIE EN HLM – Cie MaedesRosiers
Texte & jeu Cécile Dumoutier / Musique live Minouche Briot / Lumières Elisa Millot / Collaboration Anne Barbot & Malou Vigier / Corps Nelly Célérine / Production MaedesRosiers / Diffusion Emilie Chazot / Photographie Stéphane Ouradou / Presse Véronique Colignon.
Partenaires : Direction Culture & Mission Droits des Femmes de Saint-Denis / Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis.
Durée : 1H15 / À partir de 10 ans
« Vos petits sont couchés car ils ont école demain ? Le sien aussi. Dors, mon enfant, dors. Maman rêve. »
Road Movie en HLM retrace en une nuit la reconstruction d’une maman-solo qui part à la conquête d’elle-même & de sa liberté. Une nuit qui aura durée cinq ans pendant lesquels Cécile Dumoutier s’est filmée & enregistrée régulièrement. Autant de face-à-face avec elle-même pour se raconter & garder une mémoire. Road Movie en HLM s’appuie sur cette mémoire de vie réelle & nous livre la douleur d’une séparation récente, la fragilité d’un bonheur nouveau, la pression d’un quotidien précaire, la persévérance, le retour de la création & l’enfant qui grandit. Elle étend une lessive, fume une clope, démêle les fils du passé & écoute son cœur battre encore dans le noir : c’est l’heure d’inventer le spectacle de demain. Elle raconte avec pudeur son amour des planches & son appréhension d’y remonter, chante à la lune les germes d’un printemps nouveau. Dans le quotidien nocturne, la création pointe son nez partout.
19h05 / EUROPE CONNEXION – Cie Souricière
Mise en scène Vincent Franchi / Avec Nicolas Violin / Assistante Roxane Samperiz / Sons et vidéos Guillaume Mika / Création lumières Léo Grosperrin / Régie lumière Leïla Hamidaoui / Diffusion Maëlle Charpin.
Partenaires : Production Compagnie Souricière / Coproduction Châteauvallon, scène nationale / Avec le soutien de la Ville de Toulon et du Conseil départemental du Var.
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Durée : 1H10 / À partir de 14 ans
Partant d’une commande d’écriture pour France Culture, l’auteure Alexandra Badea a travaillé pendant des mois sur les lobbies industriels, en particulier de l’agro-alimentaire, et leur influence sur les décisions européennes. De cette enquête est né EUROPE CONNEXION.
Ce texte « coup de poing » nous plonge dans le parcours professionnel d’un assistant parlementaire européen dont l’ambition est d’accéder à un poste de lobbyiste au service de l’industrie des pesticides alimentaires. Pour arriver à ses fins, il fera preuve d’une intelligence diabolique digne d’un Richard III contemporain. Il manipulera tour à tour sa députée, les commissaires européens, les associations de consommateurs, forgera de toutes pièces de fausses ONG, de faux rapports scientifiques, et se construira tout un réseau organisé au service de sa propre réussite et au détriment de la santé des consommateurs européens.
Mais cette ascension fulgurante conduira progressivement le lobbyiste vers sa chute.
19h40 / LA MAGIE LENTE – Cie L’idée du Nord
De Denis Lachaud / Mise en scène Pierre Notte / Avec Benoit Giros / Lumières Éric Schoenzetter / Costume Sarah Leterrier / Administration Romain Picolet / Service de presse Zef Isabelle Muraour et Emily Jokiel.
Le texte est publié aux éditions Actes Sud-Papiers.
Partenaires : Production L’Idée du Nord / Soutiens : La Drac Centre-Val de Loire, La Région Centre-Val de Loire, La ville d’Orléans / Remerciements : Le Doc !, Les Deux îles de Montbazon.
Durée : 1H10 / À partir de 15 ans
Monsieur Louvier a été diagnostiqué schizophrène il y a dix ans. À tort.
Guidé par un nouveau psychiatre qui l’aide à faire confiance en ses réminiscences, il va progressivement découvrir qui il est et pouvoir se réconcilier avec lui-même. Au fur et à mesure du récit de la tragédie de son enfance, de sa vie, la libération de Mr Louvier se dessine. C’est tout l’enjeu de la pièce.
Le texte de Denis Lachaud raconte une histoire atroce et pourtant simple. Il en restitue la douleur mais aussi la lumière.
Un être humain, violé dans son enfance, voit sa vie détruite à cause de ce traumatisme. Il va progressivement se reconnecter avec sa propre histoire, à l’opposé de celle qu’il s’était dessinée et qu’on lui avait diagnostiquée.
20h45 / LA RAGE – Cie M42
Texte Fanchon Tortech / Mise en scène Louise Dudek / Avec Vincent Marguet, Léa Perret / Musicien Charles Amblard / Création lumières Jérôme Bertin / Scénographie Heidi Folliet / Animation Alice Saey / Production Mathilde Evano.
Partenaires : Coproduction Dieppe Scène Nationale et Théâtre du Château de la Ville d’Eu, scène conventionnée textes et voix / Avec l’aide de la Région Normandie / de la DRAC Normandie / du Département de la Seine-Maritime / de l’ADAMI / de la SPEDIDAM / de l’ODIA / de la fondation ECART Pomaret / Avec la participation artistique du Jeune théâtre national / Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur / Avec le soutien de l’Étincelle, théâtre de la ville de Rouen / du Moulin à Louviers / du CentQuatre-Paris et de La Loge dans le cadre du programme 90m2 créatif.
Durée : 55min / À partir de 12 ans
C’est une histoire d’adolescences à fleur de peau, de tatouages, de bords de falaise et d’appels d’air. Une histoire d’incendies. C’est la Première Guerre Mondiale, Maï, 19 ans, marin et déserteur, croise la route d’Anna, 16 ans, mariée et déjà veuve. Pour l’un comme pour l’autre, l’horizon semble bouché. Cependant, à petits feux, Maï et Anna vont se redonner l’un à l’autre le goût des vents du large.
21h20 / AN IRISH STORY, une histoire irlandaise – Cie Innisfree
De et avec Kelly Rivière / Collaboration artistique de Jalie Barcilon, David Jungman, Suzanne Marrot, Sarah Siré / Collaboration artistique à la lumière et à la scénographie Anne Vaglio / Scénographie Grégoire Faucheux / Régie Charlotte Poyé / Costumes Elisabeth Cerqueira / crédit photo Benjamin Chauvet.
Partenaires : Maison Maria Casarès / Château de Monthelon / Studio Thor – Bruxelles / Théâtre le Samovar / Théâtre la Girandole.
Durée : 1H15 / À partir de 14 ans
Entre une mère obsédée par les biographies de dictateurs et un frère qui la surnomme Pouffoïde, l’adolescence de Kelly Ruisseau manque cruellement de romanesque. Alors pour se rendre intéressante, elle évoque son grand-père irlandais disparu : Peter O’Farrel. Venu à Londres dans les années 50 pour reconstruire la capitale détruite par la guerre, il y disparaît dans les années 70. Qu’est-il devenu ? Kelly Ruisseau part à sa recherche. En cherchant avec obstination cet éternel absent, Kelly fait revivre avec humour et émotion toute une famille marquée par l’exil et la disparition.
22h10 / CLAUDELKAHLOWOOLF – Cie Horizontal-Vertical
Conception, texte, scénographie et mise en scène Mónica Mojica / Avec Clara Rousselin, Jessica Hinds, Mónica Mojica / Musique originale, son Alejandro Gómez Upegui / Vidéo Patrick Laffont / Collaboration à l’écriture Ivan Dosto / Conseillère dramaturgie Yelena Moskovich / Collaboration à la scénographie Pascale Lecoq / Coiffe de Cerf Erhard Stiefel / Création costumes Sylvia S.Montoya et M.Araujo / Lumières Jean Michel Bauer / Assistance de direction Juan Miguel Marin, Ulima Ortiz Coste / Régie Technique Samuel Halfon.
Partenaires : La Ménagerie de Verre / Le Carreau du Temple / La Sofra / Artéphile.
Durée : 1H30 / À partir de 12 ans
Camille Claudel, Frida Kahlo et Virginia Woolf se croisent dans un espace temps circulaire.
Au cours de cette rencontre se produisent des situations inattendues…Interpellées à vif, elles se confrontent, dévoilant leur l’intimité et leur dimension inconsciente. Il se crée un monde parallèle, étrange, grave mais aussi drôle qui interroge leur image.
Portées par l’alternance de dimensions biographiques et fictives, l’esthétique et l’écriture oscillent entre réalisme et onirisme.
Des paysages sonores et différentes langues – français, espagnol, anglais – rythment ce portrait triptyque, intime, poétique et viscéral qui plonge le spectateur dans leurs univers contrastés, faisant écho au combat permanent des femmes en quête de liberté.
ClaudelKahloWoolf est une création traversée par différentes disciplines, théâtre – performance – mouvement – vidéo – son – musique.
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