D’abord publié anonymement en 1678, ce roman de Madame de Lafayette est fondateur de ce qui sera appelé le “ roman d’analyse ”, où la psychologie des personnages est mise en avant. Ayant pour cadre historique le siècle précédent, sous le règne d’Henri II, il raconte l’histoire d’une femme rongée par la passion amoureuse qu’elle éprouve pour le duc de Nemours et les obligations morales qui la lient à son mari, à sa mère et au reste du monde.
Magali Montoya est comédienne depuis vingt-cinq ans. En 2009, elle décide de créer sa compagnie, Le Solstice d’Hiver, pour mettre en scène L’Homme-Jasmin de Unica Zürn, dans lequel elle joue également. Le spectacle est créé en 2011, année où Jean-Marie Patte, un des metteurs en scène avec qui elle a travaillé, lui dit en lui offrant La Princesse de Clèves : “ ça, c’est pour vous ”
La Princesse de Clèves
Texte Madame de Lafayette
Mise en scène et adaptation Magali Montoya
Avec Arlette Bonnard, Éléonore Briganti, Élodie Chanut, Bénédicte Le Lamer, Magali Montoya
Scénographie Emmanuel Clolus
Lumière Pascal Noël
Musique Roberto Basarte
Peinture Sandra Detourbet
Assistanat à la mise en scène Guillaume Rannou
Costumes réalisés par les ateliers du TNS
Type de spectacle Coproduction
Production MC2:Grenoble
Coproduction Théâtre National de Strasbourg, Théâtre national de Bretagne – Rennes, Maison de la Culture de Bourges, Compagnie Le Solstice d’Hiver
Avec le soutien de La DRAC Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication
Avec l’aide au compagnonnage du Ministère de la Culture et de la Communication
Avec l’aide à la production de La DRAC Île-de-France4 , 5, 11 et 12 novembre 2017, MC2:Grenoble
18 et 19 novembre à Melun-Sénart, scène nationale
25 et 26 novembre à Annecy, scène nationale 2 et 3 décembre MC93/Bobigny
16 et 17 décembre 2017 à La Commune, CDN Aubervilliers
La presence du duc de Nemours aupres de la princesse a ete racontee a Cleves par son espion. Sans meme laisser le temps a son interlocuteur de lui donner plus de precisions, Cleves est persuade qu’il a ete trahi. Il meurt de chagrin, non sans avoir fait « a la vertueuse infidele d’inoubliables adieux » et l’avoir accablee de reproches.