Résumé d’après dossier de presse
Un homme richissime a le coup de foudre pour une jeune et belle femme, l’épouse, la comble de richesses et, espère-t-il, de bonheur. Mais il a un lourd secret qui ne doit être découvert à aucun prix et que sa jeune femme ne peut s’empêcher de vouloir mettre à jour. Cela ressemble à un conte de fées et c’en est un : Carole Fréchette a revisité le «Barbe Bleue» de Perrault pour en donner une version contemporaine, enrichie de beaux et mystérieux personnages. Comme dans le conte, il y a une chambre sombre à ne pas ouvrir qui sera le point focal, le noeud de toute la pièce. Grâce entrera dans la pièce interdite. La suite, les conséquences de cette transgression sont plus complexes que dans les versions précédentes de «Barbe Bleue», celle de Maeterlinck et celle de l’opéra de Bartók notamment. D’autres protagonistes saisissants de vérité enrichissent et épaississent cette intrigue centrale, au suspense haletant. Anne qui veut sauver l’humanité, est aussi solidement accrochée à la réalité concrète des êtres et des choses que Grâce navigue dans les mystères du subconscient; situées à deux pôles opposés du rapport aux êtres, les deux sœurs s’attirent autant qu’elles se repoussent. Jocelyne la mère possessive qui projette ses rêves inassouvis de bonheur sur ses filles, a mieux connu les mystères des hommes qu’elle ne le donne à voir. Jenny la bonne énigmatique, inquiétante, venue on ne sait d’où, porte secrètement le rêve de réussite sociale de tous les immigrés. On l’aura compris, l’essentiel de «La petite pièce en haut de l’escalier» ne réside pas dans l’intrigue, dans les actes accomplis par ses protagonistes, mais dans les pulsions inconscientes qui les provoquent. Et les mots sont impuissants à résumer la poésie qui s’en dégage, authentique par sa simplicité et sa justesse.
De Carole Fréchette
Mise en scène de Blandine Savetier
Avec marie-laure crochant, ève gollac, laurent meininger, amandine pudlo, natalie royer
scénographie emmanuel clolus
lumières laïs foulc
musique françois marillier
costumes sabine siegwalt
assistanat à la mise en scène grégoire aubert
dramaturgie waddah saab
accompagnement pour le travail du corps loïc touzé
régie lucie demars et guillaume defontaine
production déléguée Théâtre national de Bretagne – Rennes, coproduction Cie Longtemps je me suis couché de
bonne heure, Théâtre du Rond-Point, ARCADI, avec le soutien de la DRAC Nord Pas-de-Calais, du Conseil régional
Nord Pas-de-Calais, du Jeune Théâtre National et de la SACD fond Syndéac, remerciements à ThéâtreLe palace
du 23 au 26 février
mar 23 et jeu 25 à 19h30
mer 24 à 20h30 et ven 26 à 21h
durée 1h25
tout public à partir de 15 ansComédie de Béthune
138 Rue du 11 Novembre
62400 Béthune
03 21 63 29 00
www.comediedebethune.org
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