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Claudio Tolcachir dépeint une famille au bord de la crise de nerf

Agenda, Béthune, Caen, Coup de coeur, Les critiques, Marseille, Nanterre, Poitiers, Strasbourg
La omisión de la familia Coleman

Claudio Tolcachir est en France pour deux spectacles. «La omisión de la familia Coleman » (déjà  présenté en 2009 à Créteil dans le cadre de Festival « Exit ») et « El Viento en un violin » (créé en septembre à Buenos Aires). L’occasion de découvrir un metteur en scène de 35 ans énergique, dont l’histoire de la compagnie Timbre 4 est passionnante. Timbre 4 s’est installée dans une maison du quartier de Boedo à Buenos Aires. Elle héberge une école d’art dramatique (qui reçoit 500 élèves par semaine) et un théâtre. Claudio Tolcachir vit dans cet ensemble à côté de la salle de spectacle, un petit espace de 8 mètres sur 8. « Le spectateur se trouve donc de fait dans un espace très intime : en franchissant le seuil de la porte, il entre dans une vraie maison, explique Claudio Tolcachir. Il n’y a pas de scénographie : murs, fenêtres, portes, toilettes, tout est réel et contribue à une expérience du public qui le conduit ensuite à traverser le salon de la maison – l’espace de la scène – pour arriver aux gradins où il va s’installer ». Pour la tournée en France il a fallu reconsidérer la scénographie. « Nous avons choisi de «théâtraliser» les différents espaces (le couloir, le patio, le salon, l’escalier, les toilettes …) grâce aux lumières ». Mais le succès en Argentine va lui permettre de disposer désormais de moyens plus importants, une salle de 200 places va voir le jour. 

Lautaro Perotti @ Timbre 4

Lautaro Perotti @ Timbre 4

«La omisión de la familia Coleman » est une comédie grinçante, l’histoire d’une famille qui se déchire. Autour de la grand-mère (Arceli Dvoskin) vivent sa fille et trois petits-enfants dans un appartement en huis clos dans le désordre et la précarité. Une vraie famille recomposée puisqu’ils n’ont pas le même père. L’une des petites filles, Verónica est sortie de cet enfer pour mener sa propre vie, c’est en quelque sorte celle qui a réussit. Dans la maison règne l’anarchie. On se dispute, on se violente entre frères, on cherche quelques pesos pour acheter un peu à manger. Une relation particulière s’instaure entre la mère (excellente Miriam Odorico) et Marito (Lautaro Perotti – parfait de maitrise) fils un peu arriéré qui ne lave jamais ses chaussettes. La mère et le fils dorment ensemble. Et puis tout bascule lorsque la grand-mère succombe à un malaise. Il faut alors l’emmener à l’hôpital. C’est alors que la famille se souvient que c’est son anniversaire et entonne un « feliz cumpleaños » en attendant les secours ! 

La famille va dès lors se fragiliser. Sortie de son huis clos sécuritaire et protecteur, elle va éclater. Les scènes dans l’hôpital sont cocasses. Claudio Tolcachir impose un rythme effréné à ses comédiens. Puis la grand-mère va disparaître. Chacun va prendre son destin en main. Tous sauf un an, Marito qui restera désespérément seul avec sa maladie (une leucémie). Il rentre à la maison personne ne s’occupe de lui, il s’installe dans le canapé déglingué et attend désespérément que la maison reprenne vie. Sans espoir. Un spectacle magnifique rempli d’émotion et de sensibilité. 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr 

Claudio Tolcachir. Né en 1975 à Buenos Aires, Claudio Tolcachir est acteur, auteur et metteur en scène, pédagogue et directeur de Timbre 4. Il se forme auprès d’Alejandra Boero, et avec Juan Carlos Gené et Verónica Oddó pour la mise en scène et l’entraînement d’acteurs professionnels. Il étudie la scénographie, le mime, le chant et l’acrobatie. De 1994 à 2004 il enseigne également au Studio-théâtre d’Alejandra Boero, Andamio´90 pour des ateliers d’adolescents et d’adultes ; des stages de Comedia dell’arte, de tragédie grecque, de naturalisme, de dramaturgie contemporaine argentine et d’entraînement physique. Il crée Timbre 4 en 2001. 

Le Cas de la famille Coleman (La omisión de la familia Coleman) 

texte et mise en scène Claudio Tolcachir 

traduit de l’argentin par Leticia Scavino 

Le texte sera édité dans la traduction française de Ana Karina Lombardi 

en septembre 2010 aux éditions Voix navigables. 

avec Jorge Castaño Le médecin 

Araceli Dvoskin Grand-mère 

Diego Faturos Damián 

Tamara Kiper Gabi 

Inda Lavalle Verónica 

Miriam Odorico Mémé 

Lautaro Perotti Marito 

Gonzalo Ruiz Hernán 

assistante à la mise en scène Macarena Trigo 

lumière Omar Possemato 

production Maxime Seugé & Jonathan Zak, Compagnie Timbre 4 / Buenos Aires- Argentine 

production déléguée de la tournée Théâtre Garonne / Toulouse 

représentant en France Judith Martin / Ligne Directe 

coréalisation Théâtre du Rond-Point et Festival d’Automne à Paris 

avec le soutien de l’ONDA (Office national de diffusion artistique ) 

création à Buenos Aires en août 2005 

Durée: 1h30 

29 novembre au 4 décembre– Théâtre national de Strasbourg 

6 au 10 décembre – La Criée, Théâtre national de Marseille 

25 au 27 janvier 2012 – Comédie de Caen, Centre Dramatique National de Normandie 

31 janvier et 1er février – Théâtre de Sartrouville, Centre Dramatique National 

8 février – L’Arc, Scène nationale Le Creusot 

17 et 18 février – Théâtre de Grasse 

22 au 24 février – Le TAP, Scène nationale de Poitiers 

28 et 29 février– Théâtre de Villefranche 

13 mars – Théâtre de Chartres 

27 et 28 mars – Scène nationale de Sénart 

3 au 5 avril – Comédie de Béthune, Centre Dramatique National 

Synopsis de « El viento en un violin ».  Lena et Céleste vivent un amour d’une grande intensité, malgré la pauvreté, les objections de leurs familles, et surtout une maladie qui finira inévitablement par les séparer. Pour que cet amour soit complet, elles veulent mettre au monde un enfant qui sera la création de leur immense amour. Après différentes tentatives, elles décident de chercher un géniteur inconnu qu’elles choisiront ensemble pour la conception. Comme cet homme refuse, elles se voient obligées de forcer une relation sexuelle dans une sorte de viol qui au-delà des difficultés les rapprochera de leur rêve. Cet homme, jusque-là inconscient et perdu dans sa vie de gosse de riche, décide de les retrouver et de prendre en charge cet enfant bien que cette idée ne soit pas du tout celle des deux femmes. La mère, de très bonne condition également, se joint au projet de son fils : elle voit dans ce petit-fils une descendance qui ne semblait pas se concrétiser autrement. Dès lors ces deux mondes se trouvent entremêlés par cet enfant objet du désir, de l’amour et du pouvoir économique. Qui est le plus en mesure de l’élever ? qui est responsable de droit de l’enfant ? Cette histoire est peut-être celle de la lutte de l’amour et du droit. Ou des différences sociales et des distances qu’elles produisent. Ou du désespoir de l’amour et de la solitude. Ou peut être celle de l’émergence d’une nouvelle forme de famille née de l’erreur et de l’inattendu, ou celle d’un enfant qui, en naissant, rapproche sans le savoir des mondes si éloignés.

El Viento en un violin 

Texte et mise en scène, Claudio Tolcachir 

Assistante mise en scène, Melissa Hermida 

Scénographie, Gonzalo Cordoba 

Lumière, Omar Possemato 

Avec Araceli Dovskin, Miriam Odorico, Inda Lavalle, Lautaro Perotti, 

Tamara Kiper, Gonzalo Ruiz 

Durée estimée : 1h45 

Festival d’Automne à Paris 

Direction de production, Maxime Seugé et Jonathan Zak 

Promotion en France, Ligne Directe, Judith Martin 

Production Compagnie Timbre 4, Buenos Aires 

Production déléguée en France Théâtre Garonne, Toulouse 

Coproduction Maison des Arts Créteil ; 

Festival International Santiago a mil (Chili) ; 

Théâtre Garonne (Toulouse) ; Festival d’Automne à Paris 

Avec le soutien du fonds Iberescena pour la création, 

Teatro Solis (Uruguay) et Produciones 

Teatrales Contemporaneas (Espagne) 

Avec le soutien de l’ONDA 

Spectacle créé en septembre 2010 au théâtre 

Timbre 4, Buenos Aires 

20 octobre– Festival Les Translatines, Bayonne 

9 au 12 novembre – Théâtre national de Bordeaux Aquitaine 

15 au 26 novembre – Théâtre national de Strasbourg 

13 décembre – Scène Watteau, Nogent-sur-Marne – décembre – Théâtre Romain Rolland, Villejuif 

3 et 4 février 2012 – Théâtre de Sartrouville, Centre Dramatique National 

7 février – Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur- Saône 

10 février – CNCDC de Chateauvallon 

14 février – Théâtre d’Arles 

 20 et 21 février – Le TAP, Scène nationale de Poitiers 

2 et 3 mars – Le Fanal, Scène nationale de Saint-Nazaire 

5 au 7 mars – Le Grand T, Nantes 

19 octobre 2010/par Stéphane Capron
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