La Maison de la Danse à Lyon dévoile sa saison 2018/2019

Dominique Hervieu a présenté à Lyon la saison de la Maison de la Danse 2018/2019. Elle sera riche avec dans le cadre de la Biennale de la Danse 2018 (Mourad Merzouki, Alessandro Sciaronni, Triple Bill, Yoann Bourgeois …), puis suivront des grands ballets (Ballet Malandain Biarritz, Compagnie nationale d’Espagne, le Ballet de Bâle…) et des grandes œuvres revisitées ( Giselle par Dada Masilo, Carmen par José Montalvo), un parcours Danses urbaines avec Mourad Merzouki, Kader Attou, Jann Gallois, Nach, Wang Ramirez, Oona Doherty, Kyle Abraham et Tokyo Gegegay), un archipel Post Modern avec des pièces de Trisha Brown et Merce Cunningham. La 7ème édition du festival Sens Dessus Dessous met à l’honneur l’interdisciplinarité avec Dimitri Papaioannou, Eugénie Rebetez, Andrien Mondot et Claire Bardainne, Nach, le Ballet de Lorraine et William Kentridge…

La saison 2018/2019 (33 compagnies de 13 pays, dont dix inédites sont au programme) démarre dès septembre avec 9 pièces programmées dans le cadre de la 18ème Biennale de la danse (du 11 au 30 septembre) dont la création mondiale de Vertikal de Mourad Merzouki. Dans « Histoires naturelles, 24 tentatives d’approches d’un point de suspension au musée Guimet », six danseurs « en suspension » déambuleront du 26 au 30 septembre dans l’ancien musée d’histoire naturelle, fermé depuis 2007 et qui accueillera en 2021 les « Ateliers de la danse ».

Suivront les premières en France de Peer Gynt par le Ballet de Bâle, le solo d’Eugénie Rebetez, la création d’Adrien Mondot et Claire Bardainne et la création de la Compagnie Arcosm pour le jeune public.

Cette saison, 8 spectacles donnent un aperçu des différents styles de danse urbaine. Ce parcours permet de suivre les évolutions de la danse hip hop et de découvrir ses nouveaux artistes.
Des maîtres comme Mourad Merzouki et Kader Attou sont programmés aux côtés de la nouvelle génération incarnée par Jann Gallois, Nach, Wang Ramirez, Oona Doherty et le new yorkais Kyle Abraham et les tokyoïtes Tokyo Gegegay.

La Maison de la Danse propose pour cette saison un archipel historique autour de la postmodern dance américaine. Né dans les années 1960 aux États-Unis, ce courant d’avant-garde rapproche l’art de la vie, intègre des amateurs dans des performances, sort la danse des théâtres, rompt avec tout ce qui faisait la danse avant lui. Les oeuvres des deux montres sacrés
Trisha Brown et Merce Cunningham composent cet archipel. La Maison de la Danse s’associe au Ballet de l’Opéra de Lyon. Trois pièces du révolutionnaire Merce Cunningham sont jouées à l’Opéra de Lyon (novembre) et trois pièces de Trisha Brown sont présentées à la Maison de la Danse (janvier). Ces programmes retracent les parcours des deux chorégraphes, parmi les plus importants du XXe siècle avec des oeuvres allant de 1958 à 1990. Le CCN-Ballet de Lorraine propose une œuvre d’aujourd’hui en écho à Merce Cunningham. Le performer américain Miguel Gutierrez évoque à sa façon les mouvements contestataires des années 1960 et les performances expérimentales.

La 7e édition du festival Sens Dessus Dessous va mettre à l’honneur l’interdisciplinarité c’est-à-dire la manière dont la danse dialogue avec d’autres arts comme le théâtre, la musique, le cinéma ou les arts numériques. Au programme : le grec Dimitris Papaioannou, la suisse Eugénie Rebetez, les artistes pluridisciplinaires Adrien Mondot et Claire Bardainne, la jeune krumpeuse Nach, le CCN-Ballet de Lorraine et une escapade du côté de l’opéra avec Le retour d’Ulysse et les marionnettes de William Kentridge.