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La leçon de théâtre de la troupe khmer dans Norodom Sihanouk

À la une, A voir, Agenda, Les critiques, Limoges, Lyon, Paris, Théâtre, Toulouse, Valence

Photo M Laurent

Près de 30 ans après sa création au Théâtre du Soleil, la pièce fleuve d’Hélène Cixous  sur le vie de Norodom Sihanouk continue de vivre, dans une traduction en khmer. La jeune troupe composée par Georges Bigot et Delphine Cottu nous plonge dans la mémoire de ce peuple déraciné avec une belle émotion.

C’est l’histoire d’un long processus qui puise ses origines au moment de la création du spectacle par Ariane Mnouchkine en 1985 au Théâtre du Soleil. Asley Thomson, étudiante dans les cours d’Hélène Cixous se prend de passion pour le Cambodge et part y vivre avec l’intention de faire connaître cette pièce au Cambodgiens. Il aura fallu beaucoup d’abnégation pour que ce projet prenne vie. En 2007 des ateliers sont menés par Georges Bigot et Delphine Cottu avec les élèves d’une banlieue défavorisée de la deuxième ville du pays, Battambang. Ils font partis d’une ONG qui s’appelle Phare Ponleu Selpak (« La lumière de l’art ») qui s’est installée depuis 1986 dans un camp de réfugiés. PPS entend favoriser l’éducation, la danse et les arts pour que ces jeunes gens dépassent les traumatismes de la guerre. Les élèves y font du théâtre social qui parle des problèmes sociaux, de la drogue, de la condition des femmes dans les petits villages et dans les pagodes et surtout du cirque. Dès les premiers ateliers, Georges Bigot et Delphine Cottu ont senti qu’une nouvelle aventure allait se dessiner.

© Arnaud Lafontaine

Georges Bigot incarnait Norodom Sihanouk en 1985. Pour la création en langue khmer, c’est un petit bout de femme qui reprend le rôle dans cette version. Elle s’appelle San Marady. « C’est une petite actrice de trois pommes à genou » comme la désigne Georges Bigot. Elle est étonnante. Elle empoigne le rôle avec une belle vivacité qui ne faiblit à aucun moment. Autour d’elle, toute la troupe est également remarquable. On sent une vraie détermination, un souffle enivrant à raconter l’histoire de leur pays. Leur jeu est précis, leurs regards en disent longs sur leur bonheur d’être sur scène. Les scènes s’enchainent avec vigueur, il n’y a pas de temps mort. Sur ce plancher en bois magnifique, avec pour seul décor en fond de scène un rideau orange et deux bancs côté jardin, les comédiens et les musiciens khmers nous font voyager dans cette fresque politique et humaine quasi shakespearienne.  

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge

d’Hélène Cixous

d’après la mise en scène d’Ariane Mnouchkine

Mise en scène, Georges Bigot et Delphine Cottu d’après la mise en scène d’Ariane Mnouchkine (1985)

Direction historique et textuelle, Ashley Thompson

Traduction, Ang Chouléan

Avec Chea Ravy, Chhit Chanpireak, Chhit Phearath, Horn Sophea, Houn Bonthoeun, Huot Hoeurn, Huoth Hieng, Khuon Anann, Khuonthan Chamroeun, Mao Sy, Nouv Srey Leab, Nut Samnang, Ong Phana, Pin Sreybo, Pov Thy Nitra, Preap Pouch, Sam Monny, Sam Sary, San Marady, Sim Sophal, Sok Doeun, Sok Kring, Thorn Sovannkiry, Uk Kosal, Uk Sinat

Musiciens, Norng Chantha, Pho Bora, Pring Sopheara, Vath Chenda

Décors et accessoires, Everest Canto de Montserrat, Elena Antsiferova

Lumière, Elsa Revol

Costumes, Elisabeth Cerqueira, Marie-Hélène Bouvet, d’après les costumes originaux

Interprète et surtitres, Rotha Moeng

Assistante à la mise en scène, Sophie Piollet

Régie, Olivier Petitgas, Vincent Lefevre, assistés de Sam Sopheak et Sonia Chauveau

Spectacle en khmer surtitré en français

Coproduction Théâtre du Soleil ; Festival Sens Interdits – Célestins, Théâtre de Lyon ; Phare Ponleu Selpak // Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Rhône- Alpes, de la Ville de Paris, de l’Institut français (Ministère des Affaires étrangères et européennes), de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de l’ONDA // Merci à Air France, Asian Cultural Council, British Academy, University of Leeds, World University Network, Lycée des métiers du bois Léonard de Vinci //

Première époque créée en octobre 2011 aux Célestins-Théâtre de Lyon,

Deuxième époque créée au Teatro São Luiz, dans le cadre des 15 ans du pacte d’amitié entre Paris et Lisbonne

7h50 (intégrale)

Durée de chaque époque : 3h30 avec entracte

Festival des Francophonies en Limousin (Théâtre de l’Union, Limoges) les 27, 28 et 29 septembre

FESTIVAL D’AUTOMNE à PARIS

THEATRE DU SOLEIL

Jeudi 3 au samedi 26 octobre, mercredi, jeudi, vendredi 19h30

(1ère ou 2ème époque, en alternance),

samedi (sauf samedi 26 octobre) 15h (1ère époque)

et 19h30 (2ème époque), dimanche (et samedi 26 octobre)

au Festival Sens Interdits (Célestins, Théâtre de Lyon) les 28, 29, 30 octobre

au Théâtre de Vénissieux le 8 novembre

à la Comédie de Valence le 19 novembre ;

au Théâtre national de Toulouse les 21, 22 et 23 novembre 2013

28 septembre 2013/par Stéphane Capron
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