M. et M. invitent le public à leur fête. Les convives expérimentent plusieurs rituels, entre rencontre dégénérée, repas totémique et bacchanale. Ils accèderont ensuite à un espace plus ouvert, sorte de « no man’s-land-état-d’urgence-utopique », où les maîtres du désordre tenteront d’inventer d’autres façons d’être, d’autres utopies, sur un mode transgressif et libératoire. La fête, un moment d’exaltation, de plaisir, un mélange de joie et de cruauté, de rire et de transgression, un endroit politique où se joue l’invention d’une communauté éphémère et utopique. Quand l’extase côtoie l’effroi…
« D’où vient cet excès d’être dont l’homme apparaît la seule espèce à disposer ? Peut-être de la différence qui existe pour lui entre l’infini de son désir et la réalité sociale, point de départ, s’il en est de l’insurrection. Ce qui m’intéresse ici aujourd’hui avec le rituel de la fête, c’est de travailler sur ce moment où la structure sociale est transgressée par l’exaltation des sens, et de voir à quel geste de création cette « insurrection » donne lieu. A travers le rituel de la fête, je désire donc travailler sur cette analogie entre élan vital et élan «insurrectionnel». Note d’intention de Melanie Martinez Llense.
La fête de Melanie Martinez Llense
Production : Cie Play
Avec l’aide à la production du Fond S.A.C.D
Avec l’aide de la SPEDIDAM
Soutiens : Mains d’Œuvres, le Générateur
Mélanie Martinez-Llense/ Cie play est en résidence longue à Mains d’Œuvres
Mains d’Œuvres
Du 21 mai au 1er juin 2014• 19h30 • 20h les vendredis • 17h le dimanche
Relâches les 26 et 29 mai
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