Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

La Double Coquette: Gérard Pesson / Annette Messager / Pierre Alferi / Fanny de Chaillé

Agenda, Paris, Théâtre
photo Marc Domange

photo Marc Domange

Avec La Double Coquette, dans les marges de l’ouvrage d’un autre, Gérard Pesson a introduit trente-deux « additions ». Ajouts, inserts, apartés, codas, nouvelles instrumentations ou harmonisations, subtiles modifications de texte complètent l’œuvre originale d’Antoine Dauvergne, La Coquette trompée, non sans ambiguïtés dans les transitions. La forme est ainsi à l’image du personnage principal, Florise, contrainte de se travestir pour reconquérir son amant, séduit par la coquette Clarice. Le déguisement opère, dans une carte du tendre où les genres vacillent.
En 1753, au Théâtre de Fontainebleau, la Cour avait assisté à la création de cette Coquette trompée, comédie à ariettes sur un livret de Charles-Simon Favart. L’œuvre connut le succès « le plus général et le plus marqué », selon la critique d’alors. On redécouvre aujourd’hui la modernité d’Antoine Dauvergne (1713-1797), pionnier de l’opéra-comique et acclimatant en France, par la forme, la sensibilité expressive et le traitement orchestral, le style galant européen, qui, en réaction à l’esprit des Lumières, fut un trait d’union entre la période baroque et la période classique.
Pour La Double Coquette, Pierre Alferi, dont Gérard Pesson avait déjà mis en musique des textes dans Sur-le-Champ, a écrit des apartés, confiés aux trois personnages, commentant et rendant explicites les situations érotiques qu’ils traversent. Son livret, déplaçant celui de Favart, jusqu’à une substitution conclusive, est riche de didascalies musicales, qui ont guidé la composition de l’œuvre. Il en résulte une comédie légère et une partition vive. Et dans une telle connivence esthétique, c’est Annette Messager, avec qui Gérard Pesson avait réalisé Rubato ma glissando, qui en imagine les costumes.

La Double Coquette
Antoine Dauvergne, La Coquette trompée (1753) sur un texte de Charles-Simon Favart
Gérard Pesson, prologue, additions et orchestrations, sur un texte de Pierre Alferi (2014)
Création des costumes, Annette Messager
Réalisation des costumes, Sonia de Sousa
Lumières, Gilles Gentner
Mise en scène, Fanny de Chaillé
Amarillis // Direction musicale, Héloïse Gaillard et Violaine Cochard
Isabelle Poulenard, soprano
Maïlys de Villoutreys, soprano
Robert Getchell, taille
Version scénique produite par le Festival d’Automne à Paris ; le Centre de musique baroque de Versailles ; Festival Le French May/Hong Kong ; le Festival de Sablé ; Metz en Scènes – Arsenal ; Théâtre Impérial de Compiègne ; KunstFestSpiele Herrenhause ; Spoleto Festival USA/Charleston SC ; Peak Perfomances@Montclair State University/NJ-USA // Avec le soutien du Fonds de Création Lyrique et de l’Adami // Avec la soutien de la Fondation Orange

Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale
6 novembre 2015
Les Abbesses
17 au 19 novembre 2015

6 novembre 2015/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Le chœur de Fanny de Chaillé
Fanny de Chaillé nommée à la direction du Théâtre national de Bordeaux Aquitaine
Le Groupe de Fanny de Chaillé
Chaillot en travaux à partir de janvier 2023 : une saison hors les murs
Fanny de Chaillé crée Une autre histoire du théâtre au Théâtre Public de Montreuil et à Chaillot Festival d'Automne à Paris Une autre histoire du théâtre d’hier et d’aujourd’hui
Fanny de ChailléQuartiers d’artistes #3 avec Fanny de Chaillé
Fanny de Chaillé crée Avignon, une école au Festival d'Avignon 2024 Avec « Avignon, une école », Fanny de Chaillé réactive l’histoire du Festival
La saison 2022/203 de Chaillot – Théâtre national de la danse
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut