Pour ce travail sur La dernière bande, mes références sont principalement cinématographiques. Je m’appuie en premier lieu sur les films français du réalisme poétique qui ont traversé les années 30 et 40, tels que « Le jour se lève », « Les portes de la nuit »… On y retrouve une forme esthétique poussée mais toujours au service du sujet. À l’image de ce texte de Beckett, ces films traitent souvent d’un personnage prisonnier de son destin, qui souffre mais qui ne peut pas s’en sortir car évoluant dans un univers social oppressant. Plusieurs univers et tonalités différentes se croisent, s’entremêlent pour offrir au spectateur une œuvre à cheval entre réalisme et poésie, romantisme et engagement. Extrait de la note d’intention de Christophe Gand.
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