Créée par Mourad Merzouki et labellisée Olympiade Culturelle, la Danse des Jeux est une chorégraphie qui célèbre les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, sur une musique originale imaginée par Müller & Makaroff.
Une gestuelle « simple », des clins d’œil au sport, une musique signée Müller & Makroff : le chorégraphe Mourad Merzouki a imaginé une danse des Jeux olympiques dont il espère que tous, « petits et grands », s’emparent à l’occasion de l’événement sportif. Accessible à tous les publics, cette chorégraphie simple et entraînante est un moyen de se retrouver en mouvement pour se préparer au grand rendez-vous des Jeux. D’un peu plus de trois minutes, disponible à l’aide de tutoriels, elle sera diffusée à la télévision lors du Téléthon (8 et 9 décembre) et fait l’objet de tutoriels , en version simple ou élaborée. Mourad Merzouki sera aussi le chorégraphe de l’équipe de France de natation artistique, pour l’épreuve libre cet été.
Quelle est l’histoire de cette chorégraphie ?
On m’a approché pour imaginer un rendez-vous qui lie les publics, les spectateurs, avec le sport, lors de ce moment très attendu de juillet. J’ai donc réfléchi à une petite danse facile à apprendre, qu’ on peut tous s’approprier, qu’on soit danseurs, non danseurs, petits ou grands.
Le pari, c’est qu’elle soit dansée le plus possible pendant cette période des JO, dans les fan zones, peut-être dans les tribunes. Que ce soit un peu comme la danse de l’été que tout le monde fait parce qu’elle peut être amusante et nous ramène à la fête.
Vous êtes une figure du mouvement hip-hop depuis les années 1990 et vous aimez mélanger les disciplines (boxe, arts du cirque…) dans vos spectacles. À quoi ressemble cette création ?
Il n’y a pas de technique acrobatique avec des danseurs tournant sur la tête.
Ce sont des gestes simples et efficaces pour que, visuellement, ça rende beau. Dans les mouvements proposés, il y a parfois une inspiration d’une gestuelle hip-hop, d’une gestuelle (de danse) contemporaine, de jazz. Mais pas seulement. Il y a aussi des clins d’œil au sport. Je reprends quelques mouvements de boxe (il ferme ses poings et les lance devant lui, NDLR), du basket (il mime un dribble avec le ballon, NDLR), du tir à l’arc… Des mouvements que n’importe quel corps peut porter, même si on n’est pas sportif.
La musique est signée Müller & Makroff…
Ce sont des artistes qui mêlent le tango argentin et la musique électro, des musiques très dansantes. Pour moi, c’est une musique du monde. J’aime l’idée de ne pas s’enfermer sur un territoire.
Toujours dans le cadre des JO, vous êtes le chorégraphe de l’équipe de France de natation artistique, pour l’épreuve libre…
Ca m’a amusé de sortir de ma zone de confort. C’est un challenge pour moi, c’est nouveau de chorégraphe des mouvements de corps qui sont à trois mètres dans l’eau, que je ne vois pas complètement . C’est une discipline qui est extrêmement précise dans la technique. Je dois aussi composer avec le fait qu’il y a des figures imposées, pour les questions de notation.
J’ai proposé aux nageuses, qui l’ont acceptée, la chanson « Mesdames », de Grand Corps Malade, que je trouve très belle, toujours d’actualité, qui parle de la femme dans tous ses combats. La chanson cite les grandes dames de notre monde, celles qui se sont battues, et dit que le combat n’est pas fini. Les yeux du monde vont être tournés vers ce rendez-vous des JO, c’est un endroit important pour faire passer des messages.
Comment travaillez-vous ?
On a d’abord fait des séances en studio de danse, pour comprendre comment les nageuses bougent, voir leur rapport au rythme. Puis, on essaye dans l’eau. Parfois, on a des surprises parce que le corps dans l » L’eau peut fragiliser ou rendre impossible tel ou tel mouvement qui fonctionne très bien sur le dur. D’autres fois, l’eau apporte des moments magiques de suspension, sur l’impression que les nageuses volent.
Quelle patte apportez-vous à cette discipline ?
Le pari, c’est de les bousculer un peu, d’essayer de leur apporter une autre énergie, qu’on retrouve dans le hip-hop : cette rage d’exister, de se surpasser. Le hip-hop, c’est un art né dans la rue avec cet esprit, celui de positifr, dans un espace où c’est dur d’exister, dans une société pas évidente, en disant : +Je suis un citoyen comme les autres, j’ai des choses à partager+ ».
Karine Perret © Agence France-Presse
Super chorégraphie, très bonne idée de faire danser tout le monde sur cette excellente musique. Merci de mettre en valeur tout cela .
Laurent
Chorégraphie affligeante de nullité, musique dans un style arabo musulman, paroles en anglais, bref tous les signes que l’antifrance règne