Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

La cave d’après Thomas Bernhard par la Cie Entrevifs

Agenda, Paris, Théâtre

Avancer ou faire demi-tour ? Suivre la voie ou aller dans le sens opposé ? Quel rôle jouons nous dans cette société? Thomas se demande s’il va suivre le chemin qu’a tracé la société pour lui ou s’il va faire demi-tour, aller dans le sens opposé. C’est ce qu’il décide de faire soudainement, dès le début de La Cave.

Un acte de révolte, d’affranchissement est le point de départ de ce récit de T. Bernhard publié en 1976. Comme dans les œuvres de Beckett ou de Celan, La Cave évoque l’après- guerre, les survivants des camps, de la misère, mais aussi les clowns, les innocents, « les fanatiques de chiens », les déclassés… La Cave est un texte acerbe, cruellement drôle, qui brise et broie tout sur son passage mais laisse à la fin un rire, une nécessité vitale. Il fallait donc que nous nous empa- rions de cette grande joie destructrice, que nous retrou- vions au plateau ce souffle, cette énergie de l’imagination, cet œil neuf face à ce qui a toujours été là, qu’on a oublié, mis de côté, mis à la cave… J’ai imaginé un spectacle à la lisière entre différents univers : théâtre de texte, physique, choré- graphique, de marionnettes. Je sais aujourd’hui l’amour de T. Bernhard pour le cirque, et le texte me portait justement vers une liberté, une proximité avec la salle sans se soucier de frontières entre disciplines. Musiques et tableaux choré- graphiques viennent dessiner au plateau les paysages et les atmosphères souvent drôles et cruels de La Cave. Ce sont : Le Ballet de la Vente, Les soirées de débauche sous l’oc- cupation américaine ou encore Le Carnaval où tous, avec folie « ils atteignaient leur sommet », avec de la musique par- fois jouée en live à grand renfort d’objets de récupération. Marionnettes et comédiens grimés de blanc interpellent avec humour sur la cruauté de notre monde où pauvreté et exclusion frappent et menacent sans cesse.

La cave
Cie Entrevifs
D’après Thomas Bernhard

Adaptation et mise en scène : André Gryner

Avec : Romaric Cendrey, Emmanuel Danon, Sophia Fabian, André Gryner, Sarah Müller-Moaty, Pierre-Louis Pietri

Création lumière : Edith Biscaro et Jessica Tournebize

Régie : Jessica Tournebize

le 27 Novembre 2021
au Point Éphémère, 75019 Paris – 18h15

14 novembre 2021/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Le Mexique entre deux eaux de Metie Navajo et Jean Boillot
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut