Offenbach, l’une des personnalités les plus connues du Second Empire, étend davantage son influence avec La Belle Hélène. Jouée dans le monde entier dès sa création en 1864, cette parodie de l’Antiquité gréco-latine (tout comme Orphée aux Enfers en 1855) revisite avec humour, non sans critique et satire, le règne de Napoléon III.
Qui mieux que le duo Corsetti – Sorin saura souligner et mettre en scène les jeux de mots, traits d’esprit et autres anachronismes dont regorge le livret ? Après avoir mis en gags un opéra de Rossini (La Pietra del paragone) ils poursuivent leur théâtre d’illusion à la Méliès.
Douze ans après la version de Laurent Pelly, dirigée par Marc Minkowski, La Belle Hélène revient dans une nouvelle production.
La Belle Hélène d’Offenbach
Livret : Henri Meilhac
Livret : Ludovic Halévy
Direction musicale : Lorenzo Viotti
Mise en scène et Scénographie : Giorgio Barberio Corsetti
Mise en scène, scénographie et vidéo : Pierrick Sorin
Costumes : Cristian Taraborrelli
Chorégraphie : Raphaëlle Boitel
Lumières : Gianluca Cappelletti
Hélène : Gaëlle Arquez
Pâris (2,4,8,10,15,17,19&21/06) : Merto Sungu
Pâris (6,12,14 mat, 22/06) : Jesus Leon
Oreste : Kangmin Justin Kim
Ménélas : Gilles Ragon
Calchas : Jean-Philippe Lafont
Agamemnon : Marc Barrard
Achille : Mark van Arsdale
Ajax II : Franck Lopez
Loena : Rachel Redmond
Bacchis : Jennifer Michel
Partœnis : Je Ni Kim
Orchestre : Orchestre Prométhée
Théâtre du Châtelet
Du 2 au 22 juin 2015
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