La 3e édition de Paroles citoyennes

La 3e édition de Paroles citoyennes se tiendra du 20 février au 9 mars au Théâtre Antoine, Théâtre Libre, Scène libre, Bobino. Chaque soir un débat conclura la soirée après la représentation

Je ne serais pas arrivée là, si…
D’après le recueil d’entretiens d’Annick Cojean
Avec : Rachida Brakni, Julie Gayet et Judith Henry
« Je ne serais pas arrivée là si… » Quelques mots anodins qui posent une question vertigineuse.
Qu’est-ce qui m’a faite, défaite, marquée, bouleversée et sculptée ? Quel hasard, rencontre, accident, peut-être aussi quelle révolte, ont aiguillé ma vie ?
Annick Cojean a posé cette question à une trentaine de femmes inspirantes comme Amélie Nothomb, Christiane Taubira, Asli Erdogan ou Delphine Horvilleur.
Les comédiennes Rachida Brakni, Julie Gayet et Judith Henry se saisissent de la parole de ces femmes, celle qui interroge et celle qui répond, et donnent vie, sous la forme d’une lecture augmentée, à des mots universels.
Au-travers de ces récits individuels, Je ne serais pas arrivée la si… évoque la condition féminine, les rapports entre les hommes et les femmes et l’évolution des idées qui structurent notre société.
Délicates, intimes, parfois inattendues, les prises de paroles viennent rompre le conformisme et la banalité grâce à cet art singulier de « l’accouchement de la pensée ».
Le 20, 21, 22, 23 février, 7 et 8 mars à 19h
Scène Libre
Durée : 1h

Cassandre
Écriture, mise en scène et interviews : Julie Lerat-Gersant et Charline Porrone
Avec : Laurianne Baudoin et Julie Lerat-Gersant
Production La Piccola Familia, Théâtre de la Poudrerie
Avec le soutien du musée du Louvre et de la DRAC Ile-de-France
D’abord il y a le mythe de Cassandre, son histoire. La malédiction lancée par Apollon : « tu vas prédire l’avenir, tu verras tout arriver, MAIS personne ne te croira jamais ». Et puis il y a ce qu’on en pense aujourd’hui, de ce mythe, de cette histoire. Qu’est-ce qu’une femme qui sait ? Quelle est le visage d’une femme qui n’est pas crue ? Que peut bien savoir une femme et que les autres ignorent ?
Le voyage dure une heure, dans l’intimité d’un appartement. Une expérience théâtrale inédite.
Le 25 et 26 février à 19h et 21h
Le 27 février à 19h
L’appartement : 7 Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris
Durée : 1h

Quand on y pense…
De et avec Raphael Enthoven
Pourquoi met-on des lunettes noires à un enterrement ? D’où viennent les fantômes ? Etre sage rend-il plus heureux ?
Philosophe et homme de médias, Raphaël Enthoven s’interroge – et nous interroge – sur la question de l’image. Celle qu’on a de soi et celle qu’on a des autres. Des faux-semblants à la vraisemblance, c’est la question de la représentation qui est ici posée. Ça tombe plutôt bien : il s’agit d’une représentation – un seul en scène – et surtout pas d’un cours de philo.
Entre témoignages et improvisations, Raphaël Enthoven donne quelques clés de lecture qui pourraient, quand on y pense, nous aider à vivre ensemble.
Vendredi 28 février à 19h
Scène Libre
Durée : 1h

Viril
Mise en scène : David Bobée
Avec : Casey, Béatrice Dalle, Virginie Despentes et le groupe Zëro
Assistante à la mise en scène : Sophie Colleu
Lumière : Stéphane Babi Aubert
Son : Fabien Lauton
Viril, adj. : Qui témoigne de l’énergie, de la fermeté que la tradition prête au sexe masculin.
Et si cette tradition était remise en question ? Et si la virilité n’était pas une histoire de genre ? Et si on laissait aux femmes la possibilité d’exprimer leur colère ? Et si tout cela avait lieu sur scène, devant vous ?
Pour traiter d’un tel sujet, David Bobée réunit au plateau trois artistes à la personnalité forte et engagée, ses idoles : la rappeuse Casey, la comédienne Béatrice Dalle et l’auteure Virginie Despentes.
Ces trois univers viennent transcender les textes de Paul B. Preciado, Zoé Léonard, Valérie Solanas, June Jordan ou encore Audrey Lorde sur l’hypnotique et planant post rock des trois musiciens du groupe Zëro. Construit tel un concert de littérature engagée, Viril est une traversée d’histoires, de tranches de vies, de témoignages et de revendications. Les voix se mêlent, les corps se croisent, les textes se chevauchent et se répondent autour d’un sujet commun : les nouveaux féminismes
Lundi 2 mars 2020 à 20h
Bobino
Durée : 1h15

Fleurs de soleil
D’après The Sunflower de Simon Wiesenthal
Avec Thierry Lhermitte
Mise en scène : Steve Suissa
Adaptation : Daniel Cohen, Antoine Mory
Assistance à la mise en scène : Stéphanie Froellger
Décor : Emmanuelle Roy
Lumière : Jacques Rouveyrollis assisté de Jessica Duclos
Son : Maxime Richelme
Costume : Cécile Magnan
Simon Wiesenthal a cherché toute sa vie à comprendre ce qui lui est arrivé, en ce matin ensoleillé d’été 1942.
Seul, dans la pénombre d’une chambre, il entend ce jour-là la dernière confession de Karl. Pendant la guerre, celui-ci a assassiné des innocents et il lui demande grâce.
Peut-on pardonner l’impardonnable ? Peut-on accorder soi-même une rédemption au nom d’autres victimes ?
Seul en scène, Thierry Lhermitte donne vie à tous les personnages de cette incroyable histoire, ayant rencontré un succès mondial depuis sa parution en 1969.
Son récit est éclairé par les témoignages de grandes personnalités, qui ont répondu à la question de Simon Wiesenthal : qu’auriez-vous fait à ma place ?
Dimanche 1er mars à 19h
Théâtre Antoine
Durée : 1h

Samia
De Gilbert Ponté
Mise en scène : Steve Suissa
Avec : Malyka R. Johany.
Samia, c’est l’histoire d’une jeune athlète somalienne morte de son rêve à 21 ans…
Son rêve : représenter son pays, la Somalie, aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. C’est de cette passion que Samia tirait sa flamboyance et sa force pour survivre dans un pays déchiré par la guerre. Ici, Samia se raconte, dit ses espoirs, son bonheur, la violence machiste du pouvoir, sa fuite, son long voyage illuminé par l’espoir et pourtant sans espoir. En prenant en charge le drame de Samia, c’est celui de centaines de milliers de femmes broyés par la misère et la violence que projette Ponté dans la lumière du théâtre.
Mardi 3 mars à 19h
Scène Libre
Durée : 1h15

Edition spéciale Paroles citoyennes
Live magazine est un journal vivant, une soirée unique, pendant lequel des journalistes, des photographes, des dessinateurs, des réalisateurs se succèdent sur une scène pour raconter, en mots, en sons, en images, une histoire chacun. Des récits intimes et planétaires, fondamentaux pour ceux qui les racontent, inoubliables pour ceux qui les écoutent.
Des plumes de renoms, des auteurs à succès, des primés, des étoilés mais aussi des nouveaux talents issus du journalisme, de la photographie, de la radio, du cinéma et plus largement des « arts et des lettres », racontent le monde.
Live Magazine cultive l’éphémère, l’éclectisme et le transversal. C’est une célébration du récit sous toutes ses formes. Ecrit, filmé, raconté, mis en musique, vécu.
Pour la troisième édition du festival, Paroles Citoyennes et Live magazine créent une soirée exceptionnelle, consacrée au cinéma. Il y est question d’engagement, de courage et de poésie.
Jeudi 5 et vendredi 6 mars à 19h
Théâtre Libre
Durée : 1h30

Vous n’aurez pas ma haine
D’après le récit d’Antoine Leiris
Mise en scène : Benjamin Guillard
Avec : Raphaël Personnaz
Composition musicale : Antoine Sahler
Assistante à la mise en scène : Héloïse Godet
Scénographie : Jean Haas
Lumière : Jean Pascal Pracht
Vidéo : Olivier Bémer
Bataclan 13 novembre 2015, Hélène Leiris tombe sous les balles des terroristes. Elle est l’une des quatre-vingt-dix victimes. Autour d’elle, c’est un cataclysme total. Le mari d’Hélène, sa famille, ses amis, tout un monde va devoir survivre à la catastrophe. Antoine Leiris, journaliste et écrivain, va signer sur les réseaux sociaux une lettre qu’il titrera Vous n’aurez pas ma haine. Il s’empare de sa seule arme possible, son outil, l’écriture, pour tenter de faire face, d’appréhender ce deuil, le manque, l’impuissance.
Benjamin Guillard met en scène la vérité d’un combat intérieur, la reconstruction d’un homme qui affronte la réalité et la violence du monde, et qui choisit d’avancer.
Une ode à la vie qui continue malgré tout, à l’espoir.
Lundi 9 mars à 19h
Théâtre Antoine
Durée : 1h20