Plonger dans un tableau et s’abandonner à ses pensées. À force d’observer Le Jugement dernier, célèbre triptyque du peintre néerlandais du 15e siècle, la metteuse en scène s’attache au thème de la conscience de l’individu dans un système moral partagé par tous, à nos certitudes et à nos sentiments de culpabilité. Mais vit-on encore aujourd’hui avec la foi en un jugement dernier ? Pour avancer dans son enquête picturale et spirituelle, Linda Dušková s’appuie sur la méthode d’eye-tracking. Cette technique a permis de révéler les trajets des yeux d’une trentaine de volontaires placés devant le tableau de Jérôme Bosch (pendant une minute, temps moyen d’observation) et d’identifier les situations de l’oeuvre sur lesquelles les regardeurs s’arrêtaient le plus longtemps.
Inscrit dans le parcours d’une artiste-chercheuse, Tue, hais quelqu’un de bien s’écrit aussi à partir d’expériences sensibles au plateau, sur la pluralité de l’image.
Traverscène
Tue, hais quelqu’un de bien
mise en scène Linda Dušková
création collective à partir du tableau Le Jugement dernier de Jérôme Bosch
avec Julien Daillère, David Lelièvre et Mayya Sanbar
dramaturgie, écriture Julien Daillère, Linda Dušková
scénographie Juline Darde Gervais, Lara Hirzel
régie images Frédéric Pickering lumière Grégoire de Lafond, Simon Fritschi
concept Linda Dušková, Lara Hirzel
Production Compagnie Traverscène
Ce projet a été développé dans le cadre du doctorat SACRe (Sciences, Arts, Créations, Recherche) au sein du CNSAD. Il a été accueilli en résidence de création à Anis Gras, le lieu de l’autre à Arcueil.
durée : 55minFestival Impatience 2017
mercredi 13 et jeudi 14 décembre à 19h et 21h
à la Gaîté Lyrique
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