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Jean-Christophe Meurisse: « Nous sommes des portraitistes »

Les interviews, Théâtre

Coup de projecteur sur le collectif Les chiens de Navarre au Théâtre du Rond-Point avec trois pièces à travers sa tête pensante, le metteur en scène Jean-Christophe Meurisse. L’occasion de voir ou revoir des spectacles déjà créés en attendant la nouvelle pièce en 2015.

Le public qui ne connaît pas vos spectacles peut se mettre à niveau avec ce festival au Rond-Point et entrer dans votre répertoire.

Oui on a la possibilité avec nos spectacles de les rejouer, les remettre en scène, les remettre à jour. Comme par exemple Une raclette qui a été créée en 2008, on a la possibilité de tout revoir, de couper. On va présenter la quatrième version. C’est cela le vrai travail artisanal. C’est une façon de perpétuer notre répertoire.

Cela permet aussi aux spectateurs de le voir évoluer

Oui et même si il n’y a que de micro changements. Une raclette, c’est une fête de voisins autour d’un repas très français. Comme c’est un théâtre d’acteurs et un théâtre d’improvisation, les spectateurs peuvent redécouvrir de nouvelles situations après presque dix ans d’existence déjà. Notre première grande exposition dans un théâtre, c’était à Gennevilliers au TJCC.

Vous travaillez toujours sur le quotidien, sur la base d’improvisations et l’apport de chaque comédien.

C’est toujours un travail du réel. On fait des croquis. Nous sommes des portraitistes de notre époque. On raconte les peurs, les malaises, les colères, de manière drôle ou pas. On peut autant pleurer que rire. Entre Nous avons les machines qui est une déclinaison de toutes les réunions que l’on peut rencontrer dans le monde du travail avec des temps infinis pour parler d’une action à mener. Cela peut être terrible et pathétique, donc drôle. Et Une raclette, c’est un repas entre des voisins qui ne se connaissent pas. Et la parole est difficile lorsqu’on ne se connaît pas. On est curieux. Et dans ces conversations ordinaires on voit poindre l’inconscient. Notre travail c’est celui là, c’est le plaisir immédiat. C’est la pulsion, la destruction, le refoulement. C’est le travail du conscient et de l’inconscient.

Est ce que votre public évolue et s’élargit depuis dix ans ?

Oui et le public est très différent quand à l’âge et aux classes sociales. C’est très hétéroclite. Les théâtres sont ravis car on mélange les publics. Le bouche à oreille fonctionne pour nous et on est content.

Propos recueillis par Stéphane CAPRON

9 février 2014/par Stéphane Capron
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