© MarinoTrotta
Moment de connivence pour les fans de Thiéfaine et déclencheur d’une folle envie de découvrir ce chanteur-auteur-compositeur pour qui ne le connaît pas encore.
À 12 ans, Philippe Soltermann découvrait la musique d’Hubert-Félix Thiéfaine. Elle ne l’a jamais quitté depuis, aiguisant ses amours et ses émotions, influençant d’une certaine manière sa plume et sa vision du monde. Comme si Thiéfaine avait écrit une chanson pour accompagner chaque moment de sa vie. Au-delà de sa musique, ce chanteur atypique, colosse aux vers d’argile, possède un style unique, gorgé de métaphores, de références littéraires, cinématographiques et poétiques.
Après Il faut le boire en 2017, on retrouve l’écriture de Philippe Soltermann dans un monologue qu’il interprète lui-même, construit comme un hommage à un artiste qu’il a toujours aimé et admiré. Il interroge avec beaucoup d’autodérision l’irrationnel du fan qu’il est. Et il nous transmet le virus… car il n’est jamais trop tard pour fricoter avec la poésie.
J’arriverais par l’ascenseur de 22h43
Texte et interprétation : Philippe Soltermann
Mise en scène : Lorenzo Malaguerra
Lumière : Laurent SchaerAdministration : Désirée Domig
Production : Les Productions de la Misère
Coproduction : Théâtre Benno Besson – Yverdon-les-Bains,
Théâtre du Crochetan – MontheyDu 1er au 26 octobre 2019
Au Théâtre Les Déchargeurs
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