Le spectacle, construit comme une autofiction, puise ses racines dans cinq pays – Belgique, Estonie, Inde, Japon et Sénégal – et traite de l’identité, de la sexualité, de l’art et de la mort. Comment parle-t-on d’amour ? Comment vit-on sa sexualité ? Quelle place donne-t-on à l’art ? Et à la mort ? De Tokyo à Kaolack, de Pondichéry à Tallinn, le metteur en scène Armel Roussel et Jarmo Reha « ont trimballé leurs incertitudes à la rencontre de jeunes acteurs pour interroger avec eux les tabous, les codes, les diktats, les zones d’ombre ou de liberté qui régissent la place du corps et du sexe dans leur culture » (Le Soir).
« Comme un tableau pointilliste, Long live the life that burns the chest (Que vive la vie qui brûle la poitrine) se construit par petites notes infimes, dévoilements discrets, sourires et pleurs éphémères. Tout tient dans la présence à la fois brûlante et fragile de Jarmo Reha » (Le Soir). D’une voix envoûtante, fragile et puissante à la fois, d’un regard bleu et profond, l’acteur estonien nous ouvre les bras. Il s’expose, se met à nu et entre en dialogue avec les vidéos de Julien Stroïnovsky – témoins des voyages et des moments de partage. Peu à peu, il devient un écran sur lequel se voit projeter sa métamorphose due aux contacts des différentes cultures. Le spectacle dévoile un portrait de l’humanité où différentes routes se rejoignent dans l’incarnation de Jarmo Reha. Il livre aussi l’un des spectacles les plus personnels d’Armel Roussel, tout en pudeur et sincérité. La fiction et la réalité se mélangent sans cesse… Où se termine le théâtre ? Où commence la vie ? Un voyage ludique, sensible et romantique plein d’humanité.
Long live the life that burns the chest
Devant la scène Armel Roussel
Sur scène Jarmo Reha
Création films Julien Stroïnovsky
Création sonore et musicale Liis Ring
Créations lumière et coordination technique Nicolas Marty, Amélie Géhin
Reprise son Pierre-Alexandre Lampert
Direction technique Nicolas Oubraham et Yorrick Detroit
Régie G. Mani Bharathi
Chorégraphie Mercedes Dassy
Au Japon, avec Kazuki Kushio, Sojin Lee, Honoh Horikawa, Kei Namba, Uiko Watanabe, Conatsu Yoshida
Au Sénégal, avec Insa Bodian, Fatou Hane, Lamine Niane, Ameth Sow, Moustapha Thiam
En Inde, avec Anjana Balaji, Priti Bakalkar, G. Mani Bharathi, Priyadarshini Chakravarty, Abinaya Ganeshan, Rathinavel M, Nataraj, David Salamon, Vasanth Selvam, Dharanidharan U, Koumarane Valavane
Chargées de production Gabrielle Dailly, Manon Di RomanoUn spectacle de [e]utopia/Armel Roussel en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs et Vaba Lava Performing Art Center (Tallinn/Estonie) | Avec la participation du Festival Ardanthé – Théâtre de Vanves (France), du Fundamental Monodrama Festival (Luxembourg), des Studios Sina Saloum (Sénégal), du Théâtre Indianostrum – Pondichéry (Inde), des Instituts Français de Paris et Tokyo et de l’Alliance Française de Koalack (Sénégal) | Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – service du théâtre | Armel Roussel est artiste associé au Théâtre Les Tanneurs et au Théâtre du Nord – Centre Dramatique National Lille-Tourcoing-Hauts de France.
Théâtre du Nord
du 8 au 12 mars 2022
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