Jardin suspendus raconte l’histoire d’un homme qui s’échappe. De lui-même, de son passé. C’est un « johatsu », un évaporé comme on dit au Japon. De ceux qui partent sans rien dire. Il arrive à Paris et erre dans la ville à la recherche de lui-même mais il est poursuivi par ses pensées et les voix de ceux qu’il a laissés.
À Paris, il marche et dessine pendant plusieurs jours, puis suit une femme et arrive dans un cours de peinture où trois femmes peignent. Il devient modèle pour le cours et objet de toutes les attentions. Les femmes voient en lui un amant, un enfant, un mari, et le retiennent avec leur regard. L’homme finira par partir car il n’appartient à aucune de ces projections. L’identité de ces femmes est modifée par son passage. La trace du pinceau relie ces êtres entre eux, vestige de ces moments suspendus, hors du temps, gagnés sur la mort.
Jardins Suspendus mêle théâtre, musique en direct et live-painting : la trace du pinceau et les percussions recréent le flux rompu entre les temporalités, les pensées, les personnages et le public. Jardins Suspendus traite de l’art et des mots comme moyen de tisser un lien invisible et immortel entre les êtres, dans notre contexte de fragilisation du lien social. Dossier de presse.
Jardins Suspendus
Texte et mise en scène Camille Davin / avec Romain Blanchard, Jana Klein, Esther Marty Kouyaté et Daniela Molina Castro. Scénographie/ Camille Olivier, Lumières/ Jimmy Boury, Assistante à la mise en scène/ Léa Pheulpin, Musicien/Léo Flank, conseil chorégraphique/ Hélène Beilvaire, Live-painting/ Fumihiro Ueoka.
Avec le soutien de la Spedidam, de Paris III et d’Arcadi Île-de-France.
Avec le soutien à la résidence de la Friche/Amin Théâtre, de la Ferme du Buisson et de Mains d’Œuvres.du mardi 4 au 15 avril à 21h15
au Théâtre de Belleville
Paris, 94 rue du faubourg du Temple
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