Pas de textes en amont, mais des références littéraires, théâtrales ou cinématographiques, ont nourri cette création familiale du collectif BAJOUR.
D’abord écrite ensemble, à huit, sur le thème du retour de la famille pour l’enterrement du père, cette production concertée jaillit d’un groupe soudé depuis sa sortie de l’École Supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Bretagne en 2015.
Une réunion de famille. Sept frères et soeurs se retrouvent pour les obsèques du père. Il y a ceux qui ne sont pas revenus chez eux depuis longtemps, et ceux qui sont restés. Le moment de la disparition, des retrouvailles, des souvenirs et de la re-connnaisance. Celui de l’incompréhension de ce qui a séparé ?
Pour cette création collective forgée au plus près des propositions de chacun, improvisations, références (Retour à Reims de Didier Eribon, La Misère du monde de Bourdieu, et des textes de Jean-Luc Lagarce…), le collectif BAJOUR place son Homme qui fume c’est plus sain à mi-chemin entre des préoccupations intimes et d’autres plus sociales et politiques. Séparation et conflit au sein de la fratrie, mais aussi questions sur les trajectoires individuelles ou le déterminisme social. Une tragédie antique de la famille, mise en scène par Leslie Bernard, entre réalisme et onirisme.
Collectif Bajour
Un homme qui fume c’est plus sain
création collective de BAJOUR
mise en scène Leslie Bernard
de et avec Leslie Bernard, Julien Derivaz, Matthias Jacquin, Hector Manuel, Joaquim Pavy, Lou Rousselet, Sylvère Santin, Georges Slowick, Alexandre Virapin, Adèle Zouane collaboration artistique Matthias Jacquin création lumière Julia Riggs scénographie Hector Manuel construction du décor et régie générale François Aupée Production déléguée BAJOUR Coproduction Théâtre National de Bretagne / Rennes
durée : 1h30Avignon Off 2018
La Manufacture Patinoire
du 06 au 26 juillet
Relâches les 12 et 19 juillet à 11h50
Durée : 1h55
Trajet en navette compris
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